Un visa non-immigrant est le visa délivré aux personnes ayant une résidence permanente en dehors du États-Unis, mais qui veut être dans le États-Unis sur une base temporaire (à savoir le tourisme, le traitement médical, affaires, travail temporaire, ou d'étude.
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Le programme d'exemption de visa (VWP, Visa Waiver Program) permet aux ressortissants de pays participants* de se rendre aux États-Unis sans visa pour des séjours ne pouvant dépasser 90 jours, quand ils remplissent toutes les conditions requises.
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Pendant la Semaine internationale de l’éducation (du 13 au 17 novembre), les États-Unis célèbrent leur tradition, à savoir promouvoir la compréhension entre les Américains et les ressortissants d’autres pays par le biais des échanges.
Le département d’État a lancé son tout premier programme d’échange international en 1940. Il convie 130 journalistes latino-américains à visiter des salles de presse américaines.
Ce premier échange a conduit à la création, en 1946, du programme Fulbright, qui accorde 8 000 bourses chaque année à des candidats possédant certaines qualifications et venant des États-Unis et d’ailleurs.
En 1961, le Bureau des Affaires éducatives et culturelles du département d’État a été créé pour superviser tous les programmes d’échanges éducatifs, culturels, sportifs et professionnels du gouvernement américain. Depuis lors, 1,7 million d’étudiants, de chercheurs, d’éducateurs et d’universitaires du monde entier en ont bénéficié. Parmi eux figurent :
Aujourd’hui, 30 ambassadeurs de pays étrangers en poste aux États-Unis sont d’anciens élèves des programmes d’échange américains, ainsi que sept chefs de gouvernement.
Andrés Manuel López Obrador, l’actuel président du Mexique, a participé en 1992 à une session du programme de leadership pour les visiteurs étrangers (IVLP) axée sur le commerce international. Le président du Suriname, Chan Santokhi, a lui aussi pris part à l’IVLP, mais en 1996, et sur le thème de la criminalité internationale.
Rishi Sunak, qui est devenu Premier ministre du Royaume-Uni en octobre 2022, a reçu une bourse Fulbright d’études à l’étranger qui lui a permis de poursuivre un MBA à l’école de commerce de l’université Stanford en 2005. Le fait d’étudier le commerce dans la Silicon Valley en Californie l’a rendu plus ouvert, a-t-il récemment déclaré.
Stevo Pendarovski, le président de la Macédoine du Nord, a pris part à l’IVLP en 2003, tout comme le président de l’Uruguay, Luis Lacalle Pou, qui y a participé en 2005, la session portant sur le développement durable et la protection de l’environnement. Le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, et la présidente de la Slovaquie, Zuzana Čaputová, sont tous deux d’anciens participants à l’IVLP de 2010.
Retrouvez plus d’informations sur les programmes d’échange des États-Unis et sur la façon de présenter sa candidature en tant que citoyen* ou non-citoyen* américain.
Mise à jour d’un article publié le 10 novembre 2022.
*en anglais
Parfois, il suffit d’un coup de fil pour vous changer la vie. C’est ce qui arrive chaque année à des chercheurs, des médecins, des économistes ou des écrivains aux États-Unis, réveillés avant l’aube pour se voir annoncer l’attribution d’un prix Nobel*.
Dans bien des cas, ces lauréats sont des professeurs d’université. Et leurs étudiants ne sont pas moins fous de joie qu’eux.
Moungi Bawendi, qui enseigne à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), à Boston, a remporté le prix Nobel de chimie cette année, conjointement avec Louis Brus, de l’université Columbia, et Alexei Ekimov, qui travaille chez Nanocrystals Technology. Ils ont été récompensés pour la découverte et le développement des points quantiques, des nanoparticules aux propriétés uniques utilisées désormais dans les écrans de télévision et les ampoules LED.
Encore sous le choc de l’annonce qu’il venait de recevoir de Stockholm, le professeur est allé enseigner son cours au MIT, « Introduction à la mécanique quantique ». Et là, une autre surprise l’attendait : il est entré dans la salle de classe sous les applaudissements de ses élèves qui lui avaient préparé, avec ses collègues, un petit déjeuner inoubliable.
Dans de telles conditions, comment faire son cours comme si de rien n’était ? Après avoir sablé le champagne, rapporte MIT News, Moungi Bawendi a préféré présenter aux étudiants un bref historique de ses travaux sur la science des points quantiques. Il a ensuite posé pour des photos avec les élèves.
Le cours « s’est très bien passé, sauf que je n’ai pas parlé de ce dont j’étais censé parler », a plaisanté le professeur un peu plus tard, lors d’une conférence de presse.
Un autre co-lauréat du prix de chimie, Louis Brus, de l’université Columbia, aide lui aussi ses élèves à comprendre les points quantiques.
Dès l’annonce des lauréats, le professeur a reçu de nombreux textos de la part d’élèves, anciens et actuels. « Tout le monde était ravi pour lui », a commenté Andrew Crowther, ex-chercheur postdoctoral sous la direction de Louis Brus et qui enseigne aujourd’hui au Barnard College, à New York.
« Louis est un excellent mentor, et je n’aurais pas pu demander de meilleur conseiller pendant mes travaux postdoctoraux, a-t-il ajouté. Quand on avait besoin de conseils, sa porte était toujours ouverte. »
De même, l’attribution du prix Nobel de physique a suscité beaucoup d’enthousiasme chez les élèves de Pierre Agostini, qui partage la récompense avec Ferenc Krausz et Anne L’Huillier. Lors d’une visioconférence sur Zoom, le professeur émérite de l’université Ohio State a été ovationné par les étudiants qu’il encadre. (Il est basé en France, mais se rend deux fois par an à l’université Ohio State pour travailler avec des chercheurs post-doctorants en physique).
« On était tous fous de joie », raconte Louis DiMauro, un collègue qui dirige l’Institut des sciences optiques de l’université Ohio State.
Les travaux de Pierre Agostini portent sur la création d’impulsions de lumière extrêmement courtes qui peuvent être utilisées pour fournir des images des processus à l’intérieur des atomes et des molécules. Dans son mentorat, souligne Louis DiMauro, « il traite les étudiants avec bienveillance, mais il les pousse, et ils en sont très reconnaissants ». « Pierre passe sa journée à se rendre du bureau d’un élève à un autre. Ils apprécient vraiment les discussions qu’ils ont avec lui. »
Trois autres lauréats du prix Nobel 2023, Katalin Karikó et Drew Weissman (qui se partagent le prix de médecine) et Claudia Goldin (prix d’économie) sont également affiliés à des universités américaines, les premiers à l’Université de Pennsylvanie et la dernière à l’université Harvard.
Dane deQuilettes, chercheur au MIT, résume les sentiments des étudiants dans l’hommage qu’il a rendu à Moungi Bawendi sur X (anciennement Twitter), saluant son scepticisme constructif, sa créativité dans la recherche de solutions et la générosité de ses conseils :
Congrats Moungi! I know that the #NobelPrize doesn’t factor in teaching and mentorship, but he is someone that does it all. So many of us have benefited from his thoughtful skepticism, creative problem solving, and guidance throughout the years. Cheers! pic.twitter.com/eeiywSdOtk
— Dane deQuilettes (@DanedeQuilettes) October 4, 2023
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*en anglais
Gouvernement, entreprises, simples citoyens : aux États-Unis, ils s’emploient tous à lutter contre la crise climatique et à défendre l’environnement.
« Les collectivités ne se sont jamais autant mobilisées pour réduire les risques climatiques », a déclaré le président Biden le 14 novembre, en annonçant la publication de la Cinquième évaluation climatique nationale*. « Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons continuer à agir. »
Fruit des travaux de 300 experts du climat, ce rapport détaille certaines des mesures que prennent les Américains face à la crise climatique, laquelle touche déjà toutes les régions du pays.
De son côté, le Center for Climate and Energy Solutions, situé à Arlington (Virginie), pointe la baisse des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis entre 2005 et 2021, de l’ordre de 17 % selon ses estimations.
Si les émissions ont connu un pic pendant la reprise économique qui a suivi la pandémie de COVID-19, elles ont néanmoins poursuivi leur trajectoire descendante à long terme en 2023.
La baisse des émissions coïncide avec la chute des coûts de l’énergie éolienne et du solaire — de 70 % et 90 % respectivement — au cours des 10 dernières années, alors même que la population et l’économie américaines se sont développées.
Voilà qui met les États-Unis en bonne voie pour atteindre l’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat, à savoir une économie à zéro émission nette d’ici 2050.
My Administration has released the Fifth National Climate Assessment in our history.
It makes clear that climate change is impacting all regions of our nation – but that communities are taking more action than ever to reduce climate risks.
We have to keep that action going. pic.twitter.com/s14GbkWe1T
— President Biden (@POTUS) November 14, 2023
Les consommateurs américains optent également pour des solutions plus durables. En 2022, les propriétaires immobiliers ont acheté 4,3 millions de pompes à chaleur, qui ne produisent pas d’émissions directes. Un chiffre supérieur aux achats de chaudières à gaz*, ce qui est une première dans le pays. En outre, au troisième trimestre 2023, les ventes de véhicules électriques ont fait un bond de près de 50 %* par rapport à la même période en 2022, ce qui représente 7,9 % des ventes de voitures.
De son côté, le gouvernement américain continue d’investir dans la résilience climatique et la protection de l’environnement. En novembre 2023, le gouvernement Biden a annoncé des investissements à hauteur de 6 milliards de dollars* visant à améliorer le réseau électrique du pays, à réduire les risques d’inondation, à soutenir la conservation et à faire progresser la justice environnementale.
Depuis 2021, le gouvernement Biden a garanti la protection de plus de 20 millions d’hectares de terres et d’eaux publiques, évitant ainsi la disparition de certaines espèces ainsi que la déforestation, deux phénomènes qui contribuent au changement climatique. Parmi les terres protégées figure la forêt nationale de Tongass, dans le sud-est de l’Alaska, qui séquestre à elle seule l’équivalent de 8 % du carbone séquestré par toutes les forêts de la partie continentale des États-Unis.
« La conservation des écosystèmes dans leur état naturel est l’action la plus efficace pour lutter contre la dégradation de la nature, les désastres climatiques et les pertes massives et continues d’espèces à l’échelle nationale et mondiale », assure Mark Magaña, fondateur et directeur de l’organisation GreenLatinos, basée à Washington, dans un communiqué de la Maison Blanche*.
*en anglais
La juge Sandra Day O’Connor, première femme à siéger à la Cour suprême des États-Unis, est décédée le 1er décembre à l’âge de 93 ans. ShareAmerica republie ci-après un article qui retrace son parcours.
Depuis sa publication en 2016, d’autres femmes ont accédé à la plus haute juridiction des États-Unis. La juge Amy Coney Barrett y siège depuis 2020, et la juge Ketanji Brown Jackson depuis 2022. L’ancienne juge Ruth Bader Ginsburg est décédée en 2020.
Sandra Day O’Connor sait ce que c’est de franchir des obstacles. Elle a grandi dans le ranch de sa famille dans le sud-est de l’Arizona ; quand elle était petite, elle voulait participer au rassemblement du bétail. À l’époque un travail d’hommes, exclusivement.
Mais elle a eu gain de cause. « Changer la donne pour faire accepter une femme, c’était sûrement la première fois que je rejoignais un club strictement réservé aux hommes », se souvient-elle dans ses mémoires, publiées en 2002.
Et ce n’était qu’un début.
Étudiante, avocate, ou personnalité politique, Sandra O’Connor a toujours su abattre les obstacles sur son chemin. Le 25 septembre 1981, elle a renversé une dernière barrière en devenant la première femme à siéger à la Cour suprême des États-Unis.
Née en 1930, Sandra O’Connor passe les premières années de sa vie à apprendre à attraper le bétail au lasso et à monter à cheval. Mais rapidement, elle décide de faire des études de droit. Elle est acceptée à la faculté de droit de l’université Stanford en Californie et termine ses études en seulement deux ans, au lieu des trois ans habituels. Elle a beau être parmi les meilleurs éléments de sa promotion, elle découvre que la plupart des cabinets d’avocats sont réticents à l’idée d’embaucher des femmes aux fonctions d’avocat.
Alors, Sandra O’Connor devient avocate pour le gouvernement jusqu’à son retour en Arizona, où elle ouvre son propre cabinet et commence à faire de la politique au niveau local. Elle occupe toutes sortes de fonctions publiques. Quand elle devient sénatrice de l’État de l’Arizona, c’est la première fois qu’une femme est chef de la majorité à l’assemblée législative d’un État des États-Unis. Le président Ronald Reagan la nomme à la Cour suprême en 1981 et, après une grande carrière au cours de laquelle elle rédige de nombreux avis, elle prend sa retraite en 2006.
Sandra O’Connor force le respect pour son engagement à l’égard du service public et son pragmatisme quant à la manière dont elle interprète le droit. Mais l’héritage le plus important qu’elle laisse, c’est d’avoir préparé le terrain pour les autres femmes qui travaillent dans le système judiciaire américain.
Trois juges de la gent féminine ont suivi Sandra O’Connor à la Cour suprême : les juges Ruth Bader Ginsburg, Sonia Sotomayor et Elena Kagan. De nos jours, environ un tiers des juges fédéraux sont des femmes, chiffre qui continue d’augmenter.
Que l’accès aux études supérieures améliore la condition des femmes, le cas de Sandra O’Connor le montre bien. Les études leur donnent les outils nécessaires pour devenir des leaders dans leurs domaines d’expertise et dans leur collectivité. Et même de construire l’avenir de leur pays, comme l’a fait Sandra O’Connor.
Henry Kissinger, qui a fui l’Allemagne nazie avec sa famille lorsqu’il était adolescent et a œuvré au service de deux présidents américains en qualité de secrétaire d’État, est décédé le 29 novembre. Il était âgé de 100 ans.
Figure imposante et architecte de la politique étrangère des États-Unis de la fin du XXe siècle, Kissinger forçait l’admiration par son intelligence et sa ténacité dans les négociations. Sa diplomatie a mis fin à la guerre du Vietnam et amélioré les relations des États-Unis avec leurs deux principaux antagonistes de la guerre froide, la Chine et l’Union soviétique.
Pour autant, son pragmatisme sans état d’âme ne lui valait pas que des admirateurs. Sa façon d’aborder la politique, baptisée realpolitik, était motivée par la conviction que la politique étrangère devait être guidée par l’intérêt national plutôt que par l’idéologie.
Il a 15 ans, en 1938, lorsque ses parents quittent leur Allemagne natale pour émigrer aux États-Unis avec leurs enfants afin d’échapper à la persécution des Juifs par les nazis. La famille s’installe à New York, où le jeune Henry (qui s’appelait à l’origine Heinz) travaille dans une usine tout en suivant un enseignement secondaire le soir.
Il s’inscrit au City College de New York dans l’espoir de devenir comptable, mais à 19 ans, il est appelé sous les drapeaux dans l’armée américaine au moment où les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale. Il se présente à l’entraînement de base en février 1943 et acquiert la nationalité américaine quatre mois plus tard, à l’âge de 20 ans.
Pendant la guerre, ses officiers supérieurs, impressionnés par son intelligence et sa maîtrise de l’allemand, le dirigent vers la section du renseignement militaire de la 84e division d’infanterie de l’armée, où il assume des fonctions dangereuses pendant la bataille des Ardennes.
Après la guerre, Kissinger s’inscrit au Harvard College, dont il sort titulaire d’une licence en sciences politiques en 1950, avant d’enchaîner, à l’université Harvard, une maîtrise en 1952 et un doctorat en 1954.
Il intègre le corps enseignant de Harvard et rédige un ouvrage sur les efforts déployés par le diplomate autrichien Klemens von Metternich pour rétablir un ordre international légitime en Europe après les guerres napoléoniennes de 1803-1815. Metternich influencera les idées de Kissinger des années plus tard, renforçant sa conviction que même un ordre mondial imparfait est préférable à la révolution ou au chaos.
Le président Richard Nixon nomme Kissinger conseiller à la sécurité nationale en 1969.
Kissinger prépare le terrain pour la visite de Nixon en Chine en 1972, laquelle contribuera à la normalisation des relations des États-Unis avec ce pays.
En tant que conseiller à la sécurité nationale, Kissinger s’est attaché à sortir l’Amérique de l’impopulaire et coûteuse guerre du Vietnam. Poursuivant une « paix dans l’honneur », il orchestre des initiatives diplomatiques pendant que les États-Unis maintiennent la pression sur les Nord-Vietnamiens en multipliant les raids.
Une stratégie qui connaît un succès en demi-teinte parce qu’elle prolonge le conflit de quatre ans, au cours desquels des milliers de soldats américains et vietnamiens sont tués. Kissinger et son partenaire de négociation nord-vietnamien, Le Duc Tho, se verront attribuer conjointement le prix Nobel de la paix* en 1973, mais ce dernier refuse la récompense.
Kissinger sera secrétaire d’État (1973-1977) sous Nixon et le président Gerald Ford.
Il joue un rôle déterminant dans le processus de détente du début des années 1970 entre les États-Unis et l’Union soviétique. En 1972, il négocie le traité sur la limitation des armes stratégiques (SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques, apaisant ainsi les tensions entre les deux superpuissances de la guerre froide.
Lorsqu’il quitte ses fonctions, Kissinger se tourne vers l’enseignement, donne des conférences et écrit des livres, notamment ses mémoires (The White House Years) qui lui valent le National Book Award. Il continue d’apporter ses conseils aux présidents américains.
Avec l’ancien secrétaire à la défense William Perry, l’ancien sénateur Sam Nunn et l’ancien secrétaire d’État George Shultz, Kissinger presse les gouvernements d’adhérer à la vision d’un monde sans armes nucléaires.
Malgré son air sérieux, Kissinger savait faire rire. « Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine. Mon emploi du temps est déjà plein », a-t-il un jour plaisanté.
Henry Kissinger laisse dans le deuil son épouse, la philanthrope Nancy Maginnes Kissinger, qu’il a épousée en 1974, ses enfants, Elizabeth et David (de sa première femme, Ann Fleischer, à laquelle il a été marié de 1949 à 1964), et plusieurs petits-enfants.
*en anglais
Une femme sur trois dans le monde a déjà subi, ou subira, des violences basées sur le genre (VBG) au cours de sa vie, estime l’Organisation mondiale de la santé.
D’après une étude de l’Economist Intelligence Unit, 38 % des femmes ont été victimes de violence en ligne. En outre, 85 % des femmes connaissent une personne ayant été prise pour cible en ligne.
La prévention et la lutte contre la violence basée sur le genre sont au cœur des efforts mis en œuvre par le gouvernement américain pour faire progresser les droits de la personne et l’égalité des sexes dans le monde, a indiqué Geeta Rao Gupta, l’ambassadrice itinérante des États-Unis pour les questions relatives aux femmes dans le monde, lors de la conférence « Les femmes donnent la vie », qui s’est tenue à Kigali au mois de juillet.
« La violence sexiste n’est pas seulement un frein pour les femmes et les jeunes filles, porteur de graves conséquences pour leur santé, leur bien-être et leurs perspectives économiques », a déclaré Mme Rao Gupta, précisant que la violence basée sur le genre sévit dans tous les pays et à tous les niveaux de la société. « C’est aussi un frein pour notre économie mondiale et notre société. »
Selon les Nations unies, la violence basée sur le genre peut être sexuelle, physique, mentale et économique, et être infligée en public ou en privé. Elle comprend également la coercition, la manipulation et les menaces de violence.
La violence de la part d’un partenaire intime ; le mariage d’enfants, le mariage précoce et le mariage forcé ; la mutilation génitale féminine ou l’excision ; la traite aux fins d’exploitation sexuelle ; l’infanticide des filles ; et le crime d’honneur sont tous des formes de violence basée sur le genre.
L’OMS signale dans un rapport de mars 2021 qu’en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, la violence sexiste est infligée le plus souvent par un partenaire intime, mais ajoute que cette forme de violence demeure élevée dans toutes les régions du monde.
En outre, « les personnes qui font face à plusieurs types de discrimination en même temps courent un risque accru de subir de la VBG ; c’est pourquoi nous essayons vraiment d’adopter une approche intersectionnelle dans notre travail », explique à ShareAmerica la principale directrice adjointe du Bureau des questions relatives aux femmes dans le monde, Katrina Fotovat. « Par exemple, les femmes en situation de handicap sont quatre fois plus susceptibles que les autres femmes d’être victimes de violences sexuelles. »
En plus de mettre à jour la Stratégie des États-Unis pour prévenir et répondre à la violence basée sur le genre dans le monde*, le département d’État œuvre également avec d’autres organismes du gouvernement américain ainsi qu’avec le secteur privé afin d’appliquer une approche de la lutte contre la VBG qui soit axée sur les survivantes. Il s’agit, notamment, de :
Par ailleurs, le département d’État soutient des efforts visant à montrer aux leaders communautaires comment ils peuvent plaider en faveur de l’élimination de la violence sexiste.
« Une partie essentielle de notre politique étrangère et de nos efforts d’aide à l’étranger est de s’attaquer aux inégalités structurelles et aux normes sociales, fait remarquer Katrina Fotovat. Notre approche consiste à impliquer les hommes et les garçons dans les efforts de prévention à court et à long terme, et à outiller les jeunes gens pour qu’ils s’engagent au sein de leurs communautés, de façon à contester les normes de genre malsaines et à créer une société plus juste et plus pacifique. »
Et dans le cadre de la campagne 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre — un événement international organisé chaque année pour informer le public sur cette question — le Bureau des questions relatives aux femmes dans le monde encourage tout le monde à œuvrer pour cette cause au quotidien et à faire des recherches sur les organisations locales à soutenir.
« Nous avons besoin de personnes de tous les milieux et de toutes les appartenances pour défendre l’égalité des sexes, affirme Katrina Fotovat. La VBG est vraiment une question de droits humains qui nous concerne tous. »
*en anglais
Mise à jour d’un article du 21 novembre 2022.
En 1913, Susan La Flesche Picotte, première Amérindienne diplômée de médecine, ouvre un hôpital dans la réserve Omaha, dans le nord-est du Nebraska. C’est une région qu’elle connait bien, la parcourant depuis des années pour y soigner ses patients, des Amérindiens comme des Blancs.
Bravant les intempéries, La Flesche Picotte fait souvent des journées de 20 heures. « Mes horaires de travail commencent et finissent n’importe quand, le jour comme la nuit », a-t-elle un jour expliqué*.
L’hôpital, le premier établissement médical sur des terres amérindiennes à ne pas être financé par le gouvernement américain, témoigne du dévouement de cette médecin pour sa tribu et pour les populations environnantes.
Née dans la réserve Omaha en 1865, La Flesche Picotte a décidé de faire des études de médecine après avoir assisté au décès d’une Amérindienne qu’un médecin blanc avait refusé de soigner.
Elle a été admise au Women’s Medical College of Pennsylvania, à Philadelphie, l’une des rares écoles de médecine aux États-Unis ou ailleurs qui acceptait des femmes à l’époque.
Elle obtient son diplôme en 1889, un an en avance et en terminant première de sa classe, indique le Service des parcs nationaux des États-Unis. À 24 ans, elle retourne dans la réserve Omaha et y devient la seule prestataire de soins médicaux auprès des habitants. Elle s’engage également contre les crises de santé publique qui frappent ses compatriotes amérindiens, notamment la tuberculose et l’alcoolisme.
« Je me battrai toujours avec force et détermination, même si je dois le faire seule », a-t-elle déclaré. La Flesche Picotte est décédée en 1915. L’hôpital qu’elle a fondé* est aujourd’hui un musée qui porte son nom.
*en anglais
Les États-Unis pleurent la mort de Rosalynn Carter, décédée le 19 novembre à l’âge de 96 ans. Épouse du 39e président des États-Unis, Jimmy Carter, Rosalynn a été Première dame de 1977 à 1981. On se rappelle son engagement en faveur de la recherche sur la santé mentale et l’égalité des droits, pour ne citer que ces causes.
« Rosalynn Carter incarnait l’espoir, la gentillesse et une volonté inébranlable de faire tout ce qui était en son pouvoir pour répondre aux besoins les plus criants de notre société », a déclaré le président Biden*.
Aux États-Unis et dans les ambassades américaines, les drapeaux seront mis en berne en son honneur du 25 novembre jusqu’au coucher du soleil le 29 novembre, jour de son enterrement. Rétrospective en photos de la vie de cette Américaine extraordinaire.
L’ex-Première dame visite un internat à New Delhi, le 2 janvier 1978.
Rosalynn Carter, à droite, avec le président Jimmy Carter, deuxième à partir de la gauche, le Premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau et son épouse Margaret Trudeau à la Maison-Blanche, le 21 février 1977.
Le 7 février 1979, la Première dame fait une déposition au Congrès sur la nécessité d’améliorer les soins de santé mentale. Elle est la deuxième Première dame à témoigner devant le Congrès, après Eleanor Roosevelt.
Rosalynn Carter (à droite) et le président Carter reçoivent le président mexicain Jose Lopez Portillo et son épouse, Carmen Romano Lopez Portillo, le 14 février 1979.
Pendant des dizaines d’années, Rosalynn Carter et son époux ont soutenu l’association Habitat for Humanity, qui construit des logements salubres et abordables dans plus de 70 pays. Ci-dessus, le couple travaille sur un projet d’Habitat à Memphis, Tennessee, le 2 novembre 2015.
*en anglais
Keith Harper est convaincu que son héritage amérindien est un atout pour représenter les États-Unis à l’étranger.
« L’avantage extraordinaire que nous avons aux États-Unis, c’est notre diversité », a-t-il déclaré lors d’un événement organisé le 15 novembre au Musée national de la diplomatie américaine* du département d’État des États-Unis, en l’honneur du Mois du patrimoine amérindien.
Keith Harper, qui est citoyen de la nation Cherokee, a représenté les États-Unis au Conseil des droits de l’homme des Nations unies de 2014 à 2017. Premier Amérindien à être nommé ambassadeur, il faisait partie d’une délégation américaine à l’ONU qui comprenait également des ambassadeurs d’origine africaine et asiatique. « Aucun autre pays n’était doté d’une telle représentation à Genève », s’est-il félicité.
Les capacités considérables dont disposent les États-Unis pour promouvoir les droits de la personne et le développement durable dans le monde mettent le pays dans l’obligation d’exercer son influence avec humilité et équité, a-t-il toutefois souligné. « Le fait d’être Amérindien vous donne un certain nombre d’outils, en tant que diplomate représentant la seule superpuissance au monde », a-t-il ajouté.
Pendant son mandat, la diversité de la délégation américaine a souvent permis de briser la glace avec les diplomates d’autres pays, a noté l’ambassadeur, en précisant que certains n’avaient jamais rencontré d’Amérindien. À l’ONU, où les avancées se produisent souvent lentement, les liens qui favorisent la communication peuvent déboucher sur des compromis.
« Nous cherchons constamment à forger des alliances, a expliqué M. Harper. Et plus on peut établir des liens plus profonds, en tête-à-tête, avec quelqu’un, quelles que soient les origines de la personne ou pour quelque raison que ce soit, plus il sera facile de trouver un terrain d’entente et d’avancer vers ses objectifs à soi. »
« La diplomatie repose sur les relations, a-t-il ajouté. Nous sommes tous des êtres humains, tout simplement ; vous représentez votre pays, et je représente le mien. Nous ne serons pas d’accord sur tout, mais travaillons pour faire avancer les choses », a résumé l’ambassadeur.
Veiller à ce que le gouvernement américain reflète la diversité de l’Amérique est une priorité permanente. Après avoir pris ses fonctions en janvier 2021, le président Biden a affecté à des postes de haut niveau au sein de l’exécutif près de 1 500 personnes issues de groupes minoritaires auparavant sous-représentés.
*en anglais
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