Satisfaction des E.-U. concernant le début des opérations militaires contre les FDLR

Déclaration de Jen Psaki, Porte-parole

Les États-Unis accueillent avec satisfaction l’annonce par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) du début des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe armé qui inflige depuis plus de vingt ans des souffrances incommensurables aux populations civiles de l’est de la RDC et du Rwanda. Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné mandat à la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) de protéger les civils et, en soutien aux autorités de la RDC, de neutraliser les groupes armés dont les FDLR. En juillet dernier, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont donné clairement aux FDLR, y compris à leurs dirigeants, jusqu’au 2 janvier 2015 pour se rendre complètement et sans conditions, sauf à en subir les conséquences militaires. Toutefois, les FDLR ont failli à leur promesse de reddition et utilisé ce délai pour continuer à commettre des violations des droits de l’homme, à recruter de nouveaux combattants et à poursuivre leurs visées politiques illégitimes.

En octobre, les chefs d’État de la CIRGL et de la SADC ont réaffirmé la nécessité d’une intervention militaire en l’absence de reddition totale des FDLR et, le 8 janvier, le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré l’appel à une neutralisation des FDLR par le biais d’opérations militaires immédiates.

Les États-Unis soutiennent totalement l’intervention militaire de la RDC conjointement avec la MONUSCO à l’encontre des membres des FDLR qui ont refusé de se rendre. Nous encourageons la RDC et la MONUSCO à poursuivre leur collaboration et leurs opérations communes et à prendre les mesures immédiates qui s’imposent pour mettre fin à la menace que représentent les FDLR.

Nous insistons sur l’importance de mener ces opérations militaires dans le respect de la protection des civils et le souci de réduire les conséquences pour les civils, conformément au droit international, notamment au droit international humanitaire, et selon la politique de l’ONU de diligence raisonnable en matière de droits de l’homme. La neutralisation des FDLR contribuera à la paix et la stabilité à long terme pour les populations de la région des Grands Lacs.