Panel de discussion à l’ambassade sur les VSBG

L'audience était composée des représentants d'ONGs, des membres de la société civile et des étudiants. (Images du Dépt. d'Etat)Mardi 10 décembre 2013, l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a organisé une conférence débat pour commémorer la journée internationale de Droits de l’Homme et marquer la fin de la campagne de sensibilisation qu’elle a organisée sur les 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre(VSBG). Le panel, invité par la section des Affaires publiques de l’Ambassade des Etats-Unis en collaboration avec l’Agence américaine pour le Développement International, USAID, était composé de cinq intervenants : Léonie Kandolo, Coordinatrice de l’ONG « Protection, Enfant, SIDA », Ruffin Lukoo, auteur de deux ouvrages sur les violences sexuelles en RDC et Brazzaville, Jacqueline Rumbu, Directrice de l’Agence Nationale de lutte contre les violences faites à la femme, à la jeune et petite fille en RDC, Louise Bashige, Conseillère technique à Interchurch Medical Assistance et Marcel Ntumba, Spécialiste du programme de la protection sociale à l’USAID/RDC.

Chaque panéliste a fait une présentation dans son domaine respectif et il s’en est suivi d’une séance de questions-réponses. Les questions préalablement postées sur la page Facebook de l’ambassade ont également été posées aux panelistes.

Une experte en VSBG en train d'être interviewée par la presse congolaise. (Images du Dépt. d'Etat)Le panel a donné un aperçu du cadre légal sur les VSBG en RDC et a mis l’accent sur la nécessité de faire respecter les lois. Les praticiens et les partenaires d’exécution ont pu échanger sur le fossé entre la loi et la mise en pratique en donnant des exemples concrets qu’ils rencontrent dans leur travail. La discussion a également porté sur la vision et les projets de l’USAID contre les VSBG et comment l’ambassade des Etats Unis appuie la lutte contre les VSBG à travers une approche impliquant plusieurs de ses agences. Des représentants d’organisations non gouvernementales, des journalistes et des étudiants des universités de Kinshasa ont participé à l’événement.