Le gouvernement des États-Unis annonce l’octroi de 6 millions de dollars de plus pour le financement de programmes de destruction d’armes conventionnelles et de gestion des stocks d’armes en République démocratique du Congo (RDC). À ce stade, les États-Unis ont contribué plus de 36 millions de dollars depuis 2002 à l’amélioration de la sécurité et de la responsabilisation en matière d’armes, à la destruction des excédents de munitions et des munitions obsolètes et au retrait de mines terrestres et de munitions non explosées en RDC.
« Depuis dix-huit ans, les États-Unis œuvrent à la promotion de la stabilisation et de la sécurité, en particulier dans l’Est du Congo, grâce à des interventions humanitaires de déminage et en endiguant la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre. Dans le cadre de notre Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité, nous sommes fiers de poursuivre ce partenariat avec le gouvernement de la RDC », a déclaré l’ambassadeur Hammer. « Les États-Unis ont amélioré la sécurité de 81 centres de stockage d’armes, assuré la formation de près de 200 commerçants et détruit plus de 1 700 tonnes de munitions excédentaires et 180 000 armes de petit calibre excédentaires. Ces efforts ont permis concrètement de sauver des vies et de protéger les individus contre d’éventuelles blessures».
Ces nouveaux investissements des États-Unis s’appuient sur les partenariats existants avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la Police nationale du Congo (PNC) en vue d’améliorer leur gestion d’armes et de stocks de munitions. Les États-Unis ont notifié ces activités comme l’exige le processus de notification du Conseil de sécurité de l’ONU relatif à l’embargo sur les armes.
Sur ces ressources supplémentaires, 4,6 millions viendront appuyer les efforts du Groupe consultatif sur les mines (@MAGSavesLives) pour la construction ou la rénovation de 72 structures de stockage dans l’est du pays et la région de Kinshasa, la formation de 166 membres du personnel et la destruction d’excédents d’armes et de munitions. Ce projet permettra d’éviter que des armes du gouvernement tombent entre les mains de groupes armés, d’améliorer la gestion des stocks et de réduire le risque d’explosions accidentelles de dépôts.
La somme restante, 1,4 million de dollars, sera consacrée à l’extension d’un projet existant avec le Centre régional des armes légères dans la Région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les États voisins (@RECSASEC) chargé de marquer les armes détenues par le gouvernement dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, en partenariat avec la Commission nationale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre et la réduction de la violence armée (CNC-ALPC). Le marquage des armes facilite les efforts de traçage et renforce la responsabilisation.
Les États-Unis sont le leader mondial de la destruction des armes conventionnelles, avec la fourniture de plus de 3,7 milliards de dollars à plus de 100 pays depuis 1993 en vue de faire progresser la sécurité, la stabilité et les priorités du développement économique. Pour de plus amples informations sur les efforts réalisés par les États-Unis à l’échelle mondiale pour la destruction des armes conventionnelles, veuillez consulter notre rapport annuel, To Walk the Earth in Safety, (Parcourir la terre en sécurité) et suivez-nous sur Twitter @StateDeptPM.