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Les États-Unis et leurs alliés européens continuent de soutenir résolument l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine.
Échange de savoirs pour pallier les traumatismes de la guerre en Ukraine [19 septembre 2023]
Des professionnels de la santé ukrainiens ont visité des hôpitaux aux États-Unis, où ils ont pu échanger des connaissances avec leurs collègues américains sur les façons de traiter les blessés de guerre.
Les voisins de l’Ukraine offrent des voies d’exportation pour ses céréales [5 septembre 2023]
Après la décision de Moscou de se retirer de l’Initiative céréalière de la mer Noire, l’Ukraine a trouvé d’autres voies pour exporter ses céréales.
Ukraine : L’aide humanitaire américaine dépasse les 2,6 milliards de dollars [29 août 2023]
Découvrez le type d’aide humanitaire que les États-Unis fournissent aux personnes frappées par la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
(State Dept./M. Gregory)
Une année scolaire incertaine pour les élèves ukrainiens [24 août 2023]
La rentrée scolaire en Ukraine est facilitée par le soutien des Nations unies, des États-Unis et de l’Europe, qui aident le pays à reconstruire ses écoles.
5 symboles de l’indépendance ukrainienne [16 août 2023]
Les Ukrainiens fêtent leur indépendance le 24 août. À cette occasion, découvrez cinq symboles de la fierté, du sacrifice et de l’unité de l’Ukraine.
Le pape François et d’autres responsables mondiaux exhortent la Russie à respecter l’accord qui protège les expéditions de céréales ukrainiennes vers des pays du monde entier.
Crise alimentaire mondiale : Blinken exhorte les pays à redoubler d’efforts [8 août 2023]
Les États-Unis annoncent une aide supplémentaire de 362 millions de dollars pour faire face à la crise alimentaire mondiale croissante, aggravée par la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.
La Russie voit partir son vivier de talents [3 août 2023]
Les Russes continuent de quitter leur pays pour trouver des opportunités ailleurs en raison de la guerre en Ukraine et de la répression politique.
L’Ukraine et le secteur tech américain construisent l’avenir [26 juillet 2023]
L’Ukraine compte sur la technologie américaine notamment pour documenter d’éventuels crimes de guerre, recenser les dégâts causés par les bombes et surveiller la production agricole.
La suspension de la participation de la Russie à l’Initiative céréalière de la mer Noire des Nations unies a de graves conséquences, expliquent les responsables de divers pays.
500 jours de résilience ukrainienne [10 juillet 2023]
La guerre a transformé de simples citoyens en héros. Découvrez quelques-uns d’entre eux, alors que l’Ukraine vient de marquer 500 jours depuis l’invasion par la Russie.
Les exportations de céréales ukrainiennes sont en hausse dans le monde entier [5 juillet 2023]
Plus de 65 % des exportations de blé d’Ukraine effectuées dans le cadre d’une initiative des Nations unies sont parvenues dans les pays en développement (en date du mois de mars). En savoir plus sur cet accord.
Des milliards de financement pour le redressement de l’Ukraine [29 juin 2023]
Des dirigeants mondiaux ont récemment annoncé des milliards de dollars et d’euros pour le redressement de l’Ukraine. En savoir plus sur l’aide prodiguée par les États-Unis et leurs alliés.
Cet article est périodiquement mis à jour durant le mois et publié par segments. Voir les actualisations de janvier à mars et d’avril à juin 2023 et celles de l’année 2022.
Le portrait de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, la 67e personne à occuper cette fonction, figure désormais dans la galerie où trônent celui de Thomas Jefferson, le premier chef de la diplomatie américaine, et ceux de ses nombreux successeurs. Il a été dévoilé cette semaine.
Porcelaines rares, meubles anciens, peintures à l’huile du XVIIIe siècle, tableaux modernes : les objets retraçant l’histoire diplomatique des États-Unis depuis la fondation de l’Amérique racontent aussi l’histoire du développement artistique de la nation, explique Virginia Hart, directrice des Salles de réceptions diplomatiques*, qui abritent la collection.
Parmi les premiers portraits, celui de Jefferson est l’un des plus frappants. Secrétaire d’État de 1790 à 1793 et élu troisième président des États-Unis en 1801, Jefferson a posé pour plusieurs artistes. Le portrait accroché au département d’État date de 1791. Attribué à l’artiste Charles Willson Peale, il montre sans doute le premier secrétaire sous son jour le plus dynamique.
Il pose sur une toile de fond simple. Les artistes américains préféraient dépouiller les portraits des détails de l’arrière-plan afin de mettre en valeur les dirigeants eux-mêmes et de traduire leurs valeurs démocratiques en éliminant les meubles d’époque, au style ornementé.
Le quadragénaire apparaît jeune et alerte, la tête tournée de trois quarts vers le lointain. Le portrait évoque l’image d’un homme d’État qui dirige une jeune nation en train de forger son autonomie.
Jasmine Sewell, spécialiste de l’art du portrait et dont la société new-yorkaise Sewell Fine Portraiture représente des portraitistes contemporains, note que les artistes américains des XVIIIe et XIXe siècles allaient étudier à l’étranger les techniques de leurs contemporains européens, faute de musées et d’académies d’art bien établis dans le Nouveau Monde.
Ces artistes américains ont pris note de la manière dont leurs confrères européens maniaient les couleurs, les tons et la composition, en accordant une attention particulière aux œuvres de Joshua Reynolds et de Thomas Gainsborough, explique Jasmine Sewell.
Si certains artistes de cette époque ont créé des portraits empreints de raideur, d’autres ont trouvé le moyen d’allier dignité et originalité. Contrairement aux poses normalement classiques des membres du Cabinet, certains portraits de la collection du département d’État* défient les conventions.
C’est le cas, par exemple, du portrait d’Elihu Benjamin Washburne réalisé par George Peter Alexander Healy en 1883 (à gauche, ci-dessus). Peint d’après nature, il montre l’homme assis, penché en avant et regardant le spectateur dans les yeux. La pose suggère une force de caractère considérable. Un autre exemple : le portrait de Thomas F. Bayard réalisé par John Singer Sargent en 1897 (au centre, ci-dessus). Le personnage se détache sur un fond brossé à grands coups de pinceau, ce qui dénote une touche de modernité et braque l’attention sur le visage de Bayard, en partie dans une zone d’ombre.
Plus récemment, le portrait de Dean Acheson réalisé en 1950 par Gardner Cox (à droite, ci-dessus), sur une toile de fond presque abstraite, rompt avec les conventions du passé. Sa sobriété est davantage représentative de l’expression artistique au milieu du siècle.
Le portrait d’Hillary Clinton, signé par Steven Polson, qui a également peint ses prédécesseurs Madeleine Albright, Colin Powell et Condoleezza Rice, la montre souriante, légèrement de profil tournée vers la droite et les mains jointes, devant un grand drapeau américain.
Steven Polson est minutieux. Il se renseigne sur ses sujets et examine des photos d’eux avant de les rencontrer. Lors de la première rencontre, il prend lui-même des photos pour réaliser des croquis préliminaires. Il leur soumet ensuite deux esquisses pour avoir leur avis avant de se mettre véritablement au travail. Si certains sont d’abord nerveux à l’idée de poser pour un portrait, la plupart se prêtent au jeu.
L’artiste prend plaisir à connaître ses sujets. Il a trouvé Clinton détendue et pleine d’esprit. Elle lui a posé des questions sur son nouveau-né et lui a parlé de son rôle de grand-mère. (Madeleine Albright avait apporté des beignets et du café au studio. Colin Powell avait parlé de son hobby, la réparation de vieilles voitures*. Condoleezza Rice, qui l’a accueilli chez elle pour une séance photo, s’était montrée drôle et bienveillante.)
Steven Polson estime qu’un artiste doit persévérer tant qu’il n’est pas satisfait du résultat. Si le conjoint ou les enfants d’un modèle réagissent avec joie à un portrait, il sait qu’il a réussi. « L’art du portrait, c’est de faire quelque chose que les gens prendront plaisir à regarder, explique-t-il. Et il faut qu’il y ait une certaine force graphique, pour qu’il ne se fonde pas dans le mur. » (En termes artistiques, la « force graphique » fait référence à une image claire et vivante qui attire l’attention du spectateur.)
Le portrait de membres du Cabinet est un portrait comme les autres, à cette exception près, précise l’artiste : « Ce qui se transmet dans le portrait officiel d’un membre du cabinet, c’est le respect et l’admiration pour les services rendus par cette personne à son pays, et la dévotion que lui portent les gens qui ont travaillé avec elle. »
*en anglais
Depuis plusieurs dizaines d’années, les États-Unis envoient des musiciens dans le monde entier dans le cadre d’échanges culturels visant à promouvoir une meilleure compréhension entre les pays.
Cette tradition de la diplomatie musicale* remonte au milieu des années 1950, quand le département d’État des États-Unis décide de solliciter de grands noms du jazz : Louis Armstrong, Duke Ellington, Dizzy Gillespie et Sarah Vaughan. Des concerts sont organisés dans des pays où peu de gens ont l’occasion de voir en vrai des musiciens américains.
Ces « ambassadeurs du jazz* » se produisent aux quatre coins de l’Afrique, de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Amérique du Sud et de l’Asie du Sud, où leurs concerts attirent des foules de spectateurs. Ils se rendent aussi dans des écoles et collaborent avec des musiciens locaux. À l’époque, beaucoup d’artistes américains proposent une musique décomplexée et aux rythmes tumultueux, à l’image, diront certains, des débats qui animent la société américaine et sa démocratie.
« En jazz, on n’a pas peur d’improviser. En jazz, on doit écouter », expliquait Nicholas Cull, professeur de diplomatie publique à l’Université de Californie du Sud, lors d’une interview à la Voix de l’Amérique* en 2009. « Ce sont deux aspects fondamentaux du système politique américain. Et on ne peut pas écouter cette musique sans faire l’expérience de ces principes et de cette liberté. »
Comme l’a déclaré dans les années 1950 Willis Conover*, l’animateur d’une émission de jazz sur la Voix de l’Amérique pendant 41 ans, les gens « adorent le jazz parce qu’ils adorent la liberté ». Et en 1955, le New York Times a qualifié le jazz* d’« arme supersonique de l’Amérique » pendant la Guerre froide.
À mesure que les temps ont changé, la diplomatie musicale américaine s’est diversifiée pour refléter la variété des styles musicaux qui ont vu le jour aux États-Unis :
En 2022, le président Biden a promulgué une loi bipartite sur la Promotion de la paix, de l’éducation et des échanges culturels (PEACE) par la diplomatie musicale. Cette loi appelle à l’inclusion du secteur privé dans les partenariats de diplomatie musicale ainsi qu’à la reconnaissance du mérite des musiciens ayant contribué à la paix.
Pour le secrétaire d’État Antony Blinken, qui se décrit lui-même comme un passionné de musique et guitariste amateur, le service accompli par les musiciens américains « permet de révéler notre humanité, de développer des objectifs communs, de faire changer d’opinion ceux qui ne nous comprennent pas et de présenter l’histoire américaine comme aucune politique ni aucun discours ne saurait le faire ».
*en anglais
La Stratégie des États-Unis pour lutter contre les causes profondes des migrations en Amérique centrale porte ses fruits, selon un rapport d’évaluation récemment publié par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Les départements et agences américaines ont enregistré des améliorations dans 15 des 20 domaines clés par rapport à l’année précédente, indique le rapport d’étape soumis au Congrès (PDF, 1,6 Mo*) par le département d’État. Les résultats se fondent sur des données recueillies pendant l’exercice fiscal 2022, la première année complète de mise en œuvre de cette stratégie, qui se concentre sur le Guatemala, le Salvador et le Honduras.
La stratégie tire parti des pouvoirs et des ressources du gouvernement fédéral des États-Unis et des secteurs public et privé pour résoudre les problèmes de fond qui poussent les populations d’Amérique centrale à migrer vers les États-Unis. Elle est dirigée par la vice-présidente Kamala Harris.
La pauvreté est l’un des principaux facteurs de la migration. La hausse de la productivité et de la production des petits exploitants agricoles ou des entreprises contribue à la réduire. Les entreprises soutenues par l’USAID ont réalisé des ventes représentant plus de 320 millions de dollars au cours de la première année de mise en œuvre de la stratégie. L’USAID a mobilisé 189 millions de dollars dans les secteurs public et privé, ce qui a permis d’accroître la productivité et les recettes de plus de 60 000 producteurs agricoles bénéficiaires de ses programmes de sécurité alimentaire au Guatemala et au Honduras.
Une enquête menée en 2022 par l’organisation Latin American Public Opinion Project révèle que les mères de famille ne parvenant pas à nourrir leurs enfants sont plus susceptibles de recourir à la migration irrégulière. Par le biais des programmes de sécurité alimentaire de l’USAID, plus de 104 000 personnes ont reçu de la nourriture.
L’USAID a également tissé des liens avec plus de 465 000 jeunes en soutenant l’enseignement primaire et secondaire dans les zones de forte migration au Salvador, au Guatemala et au Honduras. Plus de 300 000 élèves ont reçu de l’aide, dont une aide alimentaire, de la part du département américain de l’Agriculture, de quoi prévenir et traiter la malnutrition et réduire la mortalité infantile.
En outre, le soutien au système judiciaire des gouvernements est primordial pour assurer la transparence et la responsabilisation dans les sociétés démocratiques. La capacité de ces systèmes à fonctionner, c’est-à-dire à engager des poursuites et à condamner, a également une incidence sur la migration irrégulière.
C’est pourquoi l’USAID a dispensé une formation à plus de 8 000 personnes dans le domaine de la lutte contre la corruption. Au cours de la formation, les responsables des gouvernements partenaires ont appris à mieux gérer les systèmes de responsabilisation, condamner les acteurs corrompus et comprendre les normes éthiques inhérentes à leur fonction.
Par ailleurs, le département d’État et l’USAID ont soutenu plus de 1 500 défenseurs des droits de la personne en Amérique centrale et formé plus de 300 personnes à mieux communiquer et mieux documenter les violations des droits humains ainsi qu’à d’autres techniques de signalement et de défense des droits.
La création d’emplois entraîne davantage de possibilités économiques, surtout pour les jeunes susceptibles d’émigrer ou risquant de se livrer à des activités illégales. Le soutien apporté par l’USAID à près de 8 000 entreprises du secteur privé dans le nord de l’Amérique centrale a contribué à créer et à maintenir plus de 90 000 emplois.
L’initiative Central America Forward*, également sous la responsabilité de la vice-présidente Kamala Harris, et qui a mobilisé des engagements du secteur privé à hauteur de plus de 4,2 milliards de dollars dans le nord de l’Amérique centrale, vient compléter ces efforts.
« En créant des opportunités économiques dans ces régions, comme nous l’avons fait, nous pouvons potentiellement avoir un impact important sur ceux qui auraient choisi de quitter leur foyer, et leur donner la possibilité de rester dans leur pays d’origine, où ils préfèrent être », a déclaré Kamala Harris en février.
*en anglais
S’adressant aux dirigeants de la planète, le président Biden a déclaré que les États-Unis travailleraient avec tous les pays qui partagent la vision d’un avenir où les enfants mangent à leur faim, où les opportunités sont ouvertes à tous et où les conflits sont résolus de manière pacifique.
« Les États-Unis recherchent un monde plus sûr, plus prospère, plus équitable pour tous et pour toutes », a-t-il déclaré lors de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 19 septembre. « Nous savons que notre avenir est lié au vôtre. Et aucune nation ne peut relever seule les défis d’aujourd’hui. »
Le président a exhorté les pays à conjuguer leurs efforts pour lutter contre la crise climatique, promouvoir le développement, réduire l’insécurité alimentaire et combattre les maladies. Les pays doivent également protéger les valeurs fondamentales des Nations unies que sont la souveraineté, l’intégrité territoriale et les droits de la personne, a-t-il ajouté.
“The United States seeks a more secure, more prosperous, more equitable world for all people, because we know our future is bound up with yours. And no nation can meet the challenges of today alone.”
– @POTUS pic.twitter.com/OPmP7f8v07
— Ambassador Linda Thomas-Greenfield (@USAmbUN) September 19, 2023
En outre, son discours a été l’occasion de mettre en relief les mesures que prennent les États-Unis de concert avec leurs partenaires internationaux en vue de promouvoir un monde meilleur et plus sûr.
Joe Biden a préconisé davantage de réactivité, d’efficacité et d’inclusion au sein des institutions mondiales. Il a notamment salué l’admission de l’Union africaine en tant que membre permanent du Groupe des 20 (le forum économique mondial dit G20).
Le chef de l’exécutif américain a indiqué que son administration avait sollicité du Congrès des États-Unis l’octroi supplémentaire de 25 milliards de dollars pour accroître le financement de la Banque mondiale.
Les États-Unis et d’autres pays du Groupe des Sept (G7) comptent mobiliser des investissements publics et privés à hauteur de plus de 600 milliards de dollars pour le développement des infrastructures dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’ici à 2027, a rappelé le président. Les États-Unis ont déjà réussi à en mobiliser plus de 30 milliards.
À l’appui de son appel en faveur d’un investissement mondial plus poussé pour combattre la crise climatique, Joe Biden a cité les canicules aux États-Unis et en Chine. Il a également évoqué les incendies de forêt en Amérique du Nord et en Europe du Sud ainsi que les inondations dévastatrices en Libye.
L’année dernière, les États-Unis ont promulgué une loi qui représente le plus grand investissement jamais fait dans le monde pour lutter contre la crise climatique et promouvoir une économie mondiale fondée sur des énergies propres. De surcroît, ils collaborent avec le Forum des îles du Pacifique pour aider les pays à mieux faire face aux impacts du climat.
Si le monde est en bonne voie pour débloquer 100 milliards de dollars cette année pour faire progresser la résilience climatique dans les pays en développement, conformément à l’engagement pris dans le cadre de l’Accord de Paris, le président américain a fait observer que des investissements supplémentaires s’imposaient de la part des secteurs public et privé, en particulier afin d’épauler les nations confrontées aux pires effets du changement climatique.
Le président Biden a également lancé un appel en faveur de mesures pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable de l’ONU, qui visent à mettre fin à la pauvreté et à réduire les inégalités, tout en s’attaquant au changement climatique et en protégeant l’environnement.
Les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19 ont entravé le développement et aggravé une crise alimentaire mondiale, a expliqué Joe Biden. Depuis janvier 2021, les États-Unis ont investi plus de 100 milliards de dollars pour stimuler le développement, renforcer la sécurité alimentaire et lutter contre les maladies dans le monde entier.
Les pays doivent continuer de s’opposer à l’agression de la Russie contre l’Ukraine pour mettre fin à cette guerre brutale et injuste, et dissuader toute agression future, a insisté Joe Biden. « Si nous abandonnons les principes fondamentaux [de la Charte] des Nations-Unis pour apaiser un agresseur, y aura-t-il ne serait-ce qu’un État membre de cet organe qui puisse se sentir vraiment protégé ? », a-t-il demandé à ses homologues.
« Les États-Unis, en collaboration avec leurs alliés et partenaires des quatre coins du monde, continueront d’être solidaires des Ukrainiens courageux qui défendent leur intégrité territoriale, leur souveraineté et leur liberté », a affirmé Joe Biden.
À Madagascar, les habitants de Tsarazaza s’éclairent depuis longtemps à la bougie et à l’aide de panneaux solaires ou de générateurs. Cette commune agricole est située à 10 heures de route de la capitale Antananarivo. Du fait de son isolement, elle est coupée du réseau électrique national.
En novembre 2020, l’initiative Power Africa a déboursé — par le biais de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) — 1,2 million de dollars pour la création de mini-réseaux alimentant en énergie durable non seulement la commune de Tsarazaza, mais aussi d’autres collectivités rurales situées au centre de Madagascar.
Grâce à cela, Alfred Rajaonarivelo a pu rouvrir l’imprimerie qu’il avait fermée à cause des coûts trop élevés de l’entretien de ses panneaux solaires.
« On a attendu si longtemps, et finalement, ce n’est plus un rêve. C’est la réalité, explique cet enseignant à la retraite. L’électricité améliore notre quotidien. Je suis très heureux. »
À Madagascar, seul un quart de la population a accès à l’électricité. Les obstacles géographiques et le coût élevé de l’extension du réseau rendent difficile la construction d’infrastructures électriques dans les zones rurales. Certes, les mini-réseaux sont une providence pour fournir de l’électricité aux collectivités rurales, mais les promoteurs manquent souvent de financement pour installer ce type de systèmes.
Power Africa s’associe aux gouvernements, au secteur privé et aux organisations internationales de développement dans l’optique d’accroître l’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne. Les subventions accordées par ce programme américain permettent de financer le développement de mini-réseaux à Madagascar, grâce auxquels 1 500 foyers vont ainsi avoir l’électricité pour la première fois.
L’entreprise malgache Hydro Ingénierie Études et Réalisations (HIER), qui a bénéficié de l’aide de Power Africa, a déjà raccordé près de 800 foyers à l’énergie durable au moyen de mini-réseaux. HIER a sollicité une subvention à Power Africa pour l’installation de mini-réseaux dans les villes voisines de Tsarazaza et de Fandriana. L’entreprise avait auparavant construit une mini-centrale hydroélectrique qui fournit du courant à la commune de Morarano.
Avec les fonds octroyés par Power Africa, HIER a mis en place l’équivalent d’environ 17 kilomètres de lignes de transport d’électricité ainsi que 30 kilomètres de lignes de distribution à Tsarazaza et à Fandriana. L’entreprise a reçu l’équipement nécessaire à la construction du réseau de distribution en janvier 2023 et a terminé l’extension de la ligne en mai 2023.
Autre bénéficiaire d’une subvention de Power Africa, l’entreprise Autarsys s’emploie à raccorder à l’électricité trois communes de la région d’Atsimo Andrefana, dans le sud-ouest de l’île, à l’aide de mini-réseaux hybrides alimentés à l’énergie solaire.
Sahondra Razafindrakaza, une agricultrice dont le panneau solaire ne fonctionne plus, se réjouit à l’idée de pouvoir bientôt avoir l’électricité. Elle pourra enfin regarder la télé et écouter la radio, déclare-t-elle.
Du haut de ses 82 ans, Jaobelina Randriamanatsoa a élevé ses 11 enfants en s’éclairant à la bougie. Elle fait partie des habitants de Tsarazaza qui ont maintenant du courant. « Je suis très heureuse d’avoir l’électricité parce que je peux enfin regarder la télévision. »
Power Africa a publié une version* plus longue de cet article dans Medium.
*en anglais
Avant la guerre de la Russie contre l’Ukraine, Yurii Melnyk voyait sept patients par jour. Aujourd’hui, le kinésithérapeute exerçant à Lviv peut en traiter jusqu’à 30*.
Yurii Melnyk compte parmi les professionnels de la santé ukrainiens qui ont visité des établissements médicaux aux États-Unis au cours des 12 derniers mois. Lors de ces visites, des spécialistes américains et ukrainiens ont partagé leur expertise dans les soins aux militaires et aux civils.
Voici un aperçu de ces échanges, organisés par le Congressional Office for International Leadership avec le soutien du département d’État des États-Unis. La plupart des échanges comprenaient des visites dans des établissements médicaux gérés par le département américain des Anciens combattants (VA, Veterans Affairs).
En janvier, 14 Ukrainiens ont visité le centre de réhabilitation post-traumatique de Tampa. Cet établissement prodigue des soins intensifs aux militaires et aux anciens combattants qui ont subi de multiples blessures graves, par exemple des lésions cérébrales ou de la moëlle épinière et des amputations.
« Nous voulions que [les membres de la délégation ukrainienne] repartent avec des connaissances fondamentales* sur ces blessures catastrophiques […] et qu’ils sachent que dans bien des cas les situations s’améliorent, que ça ira mieux », a expliqué Steven Scott, chef du service de médecine physique et de réadaptation de l’hôpital, dans une interview à la radio publique WUSF.
Taras Voloshyn faisait partie du groupe de cinq médecins ukrainiens qui ont visité des hôpitaux* à Baltimore. Il a fait remarquer qu’un bon nombre de ses patients étaient atteintes de lésions dues à des explosions. « Nous essayons de sauver leurs membres », a-t-il ajouté.
Kritis Dasgupta, médecin à l’hôpital MedStar Good Samaritan de Baltimore, s’est félicité de l’occasion d’échanger avec des professionnels de la santé.
« C’est un honneur pour nous de montrer ce que nous faisons, de partager avec eux notre expertise dans ce domaine, d’apprendre leur façon de soigner et de leur donner des informations qui profiteront à tous les patients en Ukraine », a-t-il souligné.
Dans le Midwest du pays, le Century College de White Bear Lake et la Fondation Protez de Minneapolis ont dispensé une formation* sur les prothèses à 20 professionnels de la santé ukrainiens.
« Ce n’est pas l’expérience qui nous manque, mais on veut en savoir encore plus pour nos patients », a souligné Olha Shchehliuk, qui assure des soins de rééducation à Kyiv.
Une mission que comprend parfaitement Yakov Gradinar, lui-même originaire d’Ukraine et fondateur de Protez. « Ce qui est très important pour nous, c’est d’apporter toute l’aide qu’on peut », a-t-il déclaré.
Au Texas, enfin, huit professionnels de la santé ukrainiens se sont rendus au centre hospitalier pour anciens combattants* de San Antonio en mai.
Serhii Kolisnyk, un médecin de Vinnytsia, et ses collègues ont visité le laboratoire de prothèses et discuté des thérapies récréatives.
« Nous avons une population nombreuse, et il n’y a pas une famille, pas un enfant, pas une femme, pas un combattant qui soit exempt de stress post-traumatique », a-t-il soupiré.
« Cette expérience s’est révélée très bénéfique et fructueuse pour nous parce que nous avons affaire à beaucoup de traumatismes complexes, comme des lésions de la moelle épinière, des lésions cérébrales traumatiques, des brûlures et des cas de cécité », a expliqué Serhii Kolisnyk.
La guerre fait 300 amputés par jour*, selon Tetiana Lomakina, conseillère présidentielle de Marioupol, qui faisait partie de la délégation.
À la fin de la visite de la délégation, les Ukrainiens ont chanté leur hymne national à leurs hôtes américains.
« J’ai beaucoup d’admiration pour vous et votre pays, et nous espérons vous avoir aidés, non seulement par les connaissances que nous avons transmises, mais aussi par le partenariat et l’amitié* qui sous-tendent la création de ce programme », a témoigné Julianne Flynn, directrice exécutive de l’hôpital South Texas VA.
*en anglais
Ce qui s’est passé au Pakistan en 2022 illustre clairement la portée de la crise climatique. À la suite des inondations en 2022 qui ont coûté la vie à au moins 1 700 personnes, détruit des millions d’habitations et décimé de vastes étendues de terres agricoles, les États-Unis ont fourni plus de 215 millions de dollars d’aide au titre des secours aux sinistrés.
En réalité, aucun pays ne peut faire cavalier seul devant la crise climatique. C’est pourquoi les États-Unis et le Pakistan conjuguent leurs efforts dans le cadre de l’Alliance verte qu’ils ont conclue pour faire progresser la coopération dans les domaines de l’agriculture intelligente face au climat, des énergies renouvelables et de la gestion de l’eau.
Cette Alliance verte vise un autre objectif, à savoir promouvoir une croissance économique durable et inclusive en développant le commerce et les investissements bilatéraux et en créant de nouveaux emplois, de nouvelles industries et de nouvelles opportunités.
Des atouts qu’a soulignés l’ambassadeur des États-Unis au Pakistan, Donald Blome, lors d’un événement organisé le 6 juillet 2023 pour commémorer le partenariat entre les deux pays. « L’Alliance verte ne se limite pas à la volonté d’atténuer le changement climatique et la dégradation de l’environnement, a-t-il déclaré. Elle offre aussi au Pakistan de formidables opportunités économiques en reconnaissant que les choix écologiques s’avèrent de plus en plus rentables et que les marchés privés les exigent avec une fréquence accrue. »
L’Alliance verte se fonde sur le long passé de partenariat entre les États-Unis et le Pakistan. Les États-Unis ont investi dans l’électrification du Pakistan il y a plus de 50 ans, en construisant des barrages et des centrales hydroélectriques qui fournissent aujourd’hui encore une énergie fiable, efficace et propre.
Ces projets ont considérablement augmenté la capacité électrique du Pakistan, qui alimente aujourd’hui les foyers de plus de 50 millions de personnes. En outre, les barrages aident à prévenir les pénuries d’eau catastrophiques, à atténuer les effets des inondations et à accroître la productivité agricole.
L’un des projets prioritaires entrepris dans le cadre de l’Alliance verte a été la remise en état de la centrale hydroélectrique du barrage de Mangla, avec l’amélioration de sa capacité de production d’électricité à la clé, en collaboration avec le secteur privé et l’Autorité pakistanaise chargée du développement de l’eau et de l’électricité. Coût du projet mené à bien : 150 millions de dollars*.
Le barrage de Mangla est l’un des trois projets de rénovation de barrages pakistanais financés par les États-Unis.
Voici d’autres initiatives entrant dans le cadre de l’Alliance verte :
L’Alliance verte s’inscrit dans le partenariat de longue durée entre les États-Unis et le Pakistan. Dans les années 1960, les États-Unis ont soutenu la révolution verte au Pakistan, qui a permis d’accroître les rendements agricoles, d’améliorer les perspectives économiques des Pakistanais, de renforcer la sécurité alimentaire et d’augmenter l’espérance de vie.
En agissant face à la crise climatique avec innovation et dans un esprit de solidarité, l’Alliance verte illustre le pouvoir de l’action collective.
« Avec le recul de 75 ans d’amitié entre les États-Unis et le Pakistan, nous pouvons être fiers de nos réalisations, s’est félicité Donald Blome. De la révolution verte des années 1960 à l’Alliance verte entre les États-Unis et le Pakistan aujourd’hui, nous avons forgé un partenariat qui a surmonté de nombreux défis et qui en est sorti renforcé. »
*en anglais
La collaboration avec des partenaires internationaux pour résoudre les problèmes mondiaux est au cœur de la vision des États-Unis pour aboutir à un monde plus prospère et plus sûr pour tous, a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken.
« Au cœur de notre stratégie se trouvent le réengagement, la revitalisation et la réimagination de notre plus grand atout stratégique, à savoir les alliances et les partenariats de l’Amérique », a insisté le chef de la diplomatie américaine dans un discours de fond sur la politique étrangère, le 13 septembre, à Washington.
Antony Blinken a expliqué que les crises qui ont mis fin à la période de l’après-Guerre froide, notamment le changement climatique, l’insécurité alimentaire et la montée de l’autoritarisme, ne peuvent pas être résolues par un pays à lui seul, qui œuvre individuellement. Au lieu de cela, les États-Unis, en collaboration avec leurs partenaires, ont :
Voici des extraits du discours du secrétaire d’État :
Le 19 septembre, le président Biden s’adressera à ses homologues à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
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