Par jdavis | 31 août, 2018 | Catégories:
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Gouvernement, entreprises, simples citoyens : aux États-Unis, ils s’emploient tous à lutter contre la crise climatique et à défendre l’environnement.
« Les collectivités ne se sont jamais autant mobilisées pour réduire les risques climatiques », a déclaré le président Biden le 14 novembre, en annonçant la publication de la Cinquième évaluation climatique nationale*. « Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons continuer à agir. »
Fruit des travaux de 300 experts du climat, ce rapport détaille certaines des mesures que prennent les Américains face à la crise climatique, laquelle touche déjà toutes les régions du pays.
De son côté, le Center for Climate and Energy Solutions, situé à Arlington (Virginie), pointe la baisse des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis entre 2005 et 2021, de l’ordre de 17 % selon ses estimations.
Si les émissions ont connu un pic pendant la reprise économique qui a suivi la pandémie de COVID-19, elles ont néanmoins poursuivi leur trajectoire descendante à long terme en 2023.
La baisse des émissions coïncide avec la chute des coûts de l’énergie éolienne et du solaire — de 70 % et 90 % respectivement — au cours des 10 dernières années, alors même que la population et l’économie américaines se sont développées.
Voilà qui met les États-Unis en bonne voie pour atteindre l’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat, à savoir une économie à zéro émission nette d’ici 2050.
My Administration has released the Fifth National Climate Assessment in our history.
It makes clear that climate change is impacting all regions of our nation – but that communities are taking more action than ever to reduce climate risks.
We have to keep that action going. pic.twitter.com/s14GbkWe1T
— President Biden (@POTUS) November 14, 2023
Les consommateurs américains optent également pour des solutions plus durables. En 2022, les propriétaires immobiliers ont acheté 4,3 millions de pompes à chaleur, qui ne produisent pas d’émissions directes. Un chiffre supérieur aux achats de chaudières à gaz*, ce qui est une première dans le pays. En outre, au troisième trimestre 2023, les ventes de véhicules électriques ont fait un bond de près de 50 %* par rapport à la même période en 2022, ce qui représente 7,9 % des ventes de voitures.
De son côté, le gouvernement américain continue d’investir dans la résilience climatique et la protection de l’environnement. En novembre 2023, le gouvernement Biden a annoncé des investissements à hauteur de 6 milliards de dollars* visant à améliorer le réseau électrique du pays, à réduire les risques d’inondation, à soutenir la conservation et à faire progresser la justice environnementale.
Depuis 2021, le gouvernement Biden a garanti la protection de plus de 20 millions d’hectares de terres et d’eaux publiques, évitant ainsi la disparition de certaines espèces ainsi que la déforestation, deux phénomènes qui contribuent au changement climatique. Parmi les terres protégées figure la forêt nationale de Tongass, dans le sud-est de l’Alaska, qui séquestre à elle seule l’équivalent de 8 % du carbone séquestré par toutes les forêts de la partie continentale des États-Unis.
« La conservation des écosystèmes dans leur état naturel est l’action la plus efficace pour lutter contre la dégradation de la nature, les désastres climatiques et les pertes massives et continues d’espèces à l’échelle nationale et mondiale », assure Mark Magaña, fondateur et directeur de l’organisation GreenLatinos, basée à Washington, dans un communiqué de la Maison Blanche*.
*en anglais
La juge Sandra Day O’Connor, première femme à siéger à la Cour suprême des États-Unis, est décédée le 1er décembre à l’âge de 93 ans. ShareAmerica republie ci-après un article qui retrace son parcours.
Depuis sa publication en 2016, d’autres femmes ont accédé à la plus haute juridiction des États-Unis. La juge Amy Coney Barrett y siège depuis 2020, et la juge Ketanji Brown Jackson depuis 2022. L’ancienne juge Ruth Bader Ginsburg est décédée en 2020.
Sandra Day O’Connor sait ce que c’est de franchir des obstacles. Elle a grandi dans le ranch de sa famille dans le sud-est de l’Arizona ; quand elle était petite, elle voulait participer au rassemblement du bétail. À l’époque un travail d’hommes, exclusivement.
Mais elle a eu gain de cause. « Changer la donne pour faire accepter une femme, c’était sûrement la première fois que je rejoignais un club strictement réservé aux hommes », se souvient-elle dans ses mémoires, publiées en 2002.
Et ce n’était qu’un début.
Étudiante, avocate, ou personnalité politique, Sandra O’Connor a toujours su abattre les obstacles sur son chemin. Le 25 septembre 1981, elle a renversé une dernière barrière en devenant la première femme à siéger à la Cour suprême des États-Unis.
Née en 1930, Sandra O’Connor passe les premières années de sa vie à apprendre à attraper le bétail au lasso et à monter à cheval. Mais rapidement, elle décide de faire des études de droit. Elle est acceptée à la faculté de droit de l’université Stanford en Californie et termine ses études en seulement deux ans, au lieu des trois ans habituels. Elle a beau être parmi les meilleurs éléments de sa promotion, elle découvre que la plupart des cabinets d’avocats sont réticents à l’idée d’embaucher des femmes aux fonctions d’avocat.
Alors, Sandra O’Connor devient avocate pour le gouvernement jusqu’à son retour en Arizona, où elle ouvre son propre cabinet et commence à faire de la politique au niveau local. Elle occupe toutes sortes de fonctions publiques. Quand elle devient sénatrice de l’État de l’Arizona, c’est la première fois qu’une femme est chef de la majorité à l’assemblée législative d’un État des États-Unis. Le président Ronald Reagan la nomme à la Cour suprême en 1981 et, après une grande carrière au cours de laquelle elle rédige de nombreux avis, elle prend sa retraite en 2006.
Sandra O’Connor force le respect pour son engagement à l’égard du service public et son pragmatisme quant à la manière dont elle interprète le droit. Mais l’héritage le plus important qu’elle laisse, c’est d’avoir préparé le terrain pour les autres femmes qui travaillent dans le système judiciaire américain.
Trois juges de la gent féminine ont suivi Sandra O’Connor à la Cour suprême : les juges Ruth Bader Ginsburg, Sonia Sotomayor et Elena Kagan. De nos jours, environ un tiers des juges fédéraux sont des femmes, chiffre qui continue d’augmenter.
Que l’accès aux études supérieures améliore la condition des femmes, le cas de Sandra O’Connor le montre bien. Les études leur donnent les outils nécessaires pour devenir des leaders dans leurs domaines d’expertise et dans leur collectivité. Et même de construire l’avenir de leur pays, comme l’a fait Sandra O’Connor.
Henry Kissinger, qui a fui l’Allemagne nazie avec sa famille lorsqu’il était adolescent et a œuvré au service de deux présidents américains en qualité de secrétaire d’État, est décédé le 29 novembre. Il était âgé de 100 ans.
Figure imposante et architecte de la politique étrangère des États-Unis de la fin du XXe siècle, Kissinger forçait l’admiration par son intelligence et sa ténacité dans les négociations. Sa diplomatie a mis fin à la guerre du Vietnam et amélioré les relations des États-Unis avec leurs deux principaux antagonistes de la guerre froide, la Chine et l’Union soviétique.
Pour autant, son pragmatisme sans état d’âme ne lui valait pas que des admirateurs. Sa façon d’aborder la politique, baptisée realpolitik, était motivée par la conviction que la politique étrangère devait être guidée par l’intérêt national plutôt que par l’idéologie.
Il a 15 ans, en 1938, lorsque ses parents quittent leur Allemagne natale pour émigrer aux États-Unis avec leurs enfants afin d’échapper à la persécution des Juifs par les nazis. La famille s’installe à New York, où le jeune Henry (qui s’appelait à l’origine Heinz) travaille dans une usine tout en suivant un enseignement secondaire le soir.
Il s’inscrit au City College de New York dans l’espoir de devenir comptable, mais à 19 ans, il est appelé sous les drapeaux dans l’armée américaine au moment où les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale. Il se présente à l’entraînement de base en février 1943 et acquiert la nationalité américaine quatre mois plus tard, à l’âge de 20 ans.
Pendant la guerre, ses officiers supérieurs, impressionnés par son intelligence et sa maîtrise de l’allemand, le dirigent vers la section du renseignement militaire de la 84e division d’infanterie de l’armée, où il assume des fonctions dangereuses pendant la bataille des Ardennes.
Après la guerre, Kissinger s’inscrit au Harvard College, dont il sort titulaire d’une licence en sciences politiques en 1950, avant d’enchaîner, à l’université Harvard, une maîtrise en 1952 et un doctorat en 1954.
Il intègre le corps enseignant de Harvard et rédige un ouvrage sur les efforts déployés par le diplomate autrichien Klemens von Metternich pour rétablir un ordre international légitime en Europe après les guerres napoléoniennes de 1803-1815. Metternich influencera les idées de Kissinger des années plus tard, renforçant sa conviction que même un ordre mondial imparfait est préférable à la révolution ou au chaos.
Le président Richard Nixon nomme Kissinger conseiller à la sécurité nationale en 1969.
Kissinger prépare le terrain pour la visite de Nixon en Chine en 1972, laquelle contribuera à la normalisation des relations des États-Unis avec ce pays.
En tant que conseiller à la sécurité nationale, Kissinger s’est attaché à sortir l’Amérique de l’impopulaire et coûteuse guerre du Vietnam. Poursuivant une « paix dans l’honneur », il orchestre des initiatives diplomatiques pendant que les États-Unis maintiennent la pression sur les Nord-Vietnamiens en multipliant les raids.
Une stratégie qui connaît un succès en demi-teinte parce qu’elle prolonge le conflit de quatre ans, au cours desquels des milliers de soldats américains et vietnamiens sont tués. Kissinger et son partenaire de négociation nord-vietnamien, Le Duc Tho, se verront attribuer conjointement le prix Nobel de la paix* en 1973, mais ce dernier refuse la récompense.
Kissinger sera secrétaire d’État (1973-1977) sous Nixon et le président Gerald Ford.
Il joue un rôle déterminant dans le processus de détente du début des années 1970 entre les États-Unis et l’Union soviétique. En 1972, il négocie le traité sur la limitation des armes stratégiques (SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques, apaisant ainsi les tensions entre les deux superpuissances de la guerre froide.
Lorsqu’il quitte ses fonctions, Kissinger se tourne vers l’enseignement, donne des conférences et écrit des livres, notamment ses mémoires (The White House Years) qui lui valent le National Book Award. Il continue d’apporter ses conseils aux présidents américains.
Avec l’ancien secrétaire à la défense William Perry, l’ancien sénateur Sam Nunn et l’ancien secrétaire d’État George Shultz, Kissinger presse les gouvernements d’adhérer à la vision d’un monde sans armes nucléaires.
Malgré son air sérieux, Kissinger savait faire rire. « Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine. Mon emploi du temps est déjà plein », a-t-il un jour plaisanté.
Henry Kissinger laisse dans le deuil son épouse, la philanthrope Nancy Maginnes Kissinger, qu’il a épousée en 1974, ses enfants, Elizabeth et David (de sa première femme, Ann Fleischer, à laquelle il a été marié de 1949 à 1964), et plusieurs petits-enfants.
*en anglais
Une femme sur trois dans le monde a déjà subi, ou subira, des violences basées sur le genre (VBG) au cours de sa vie, estime l’Organisation mondiale de la santé.
D’après une étude de l’Economist Intelligence Unit, 38 % des femmes ont été victimes de violence en ligne. En outre, 85 % des femmes connaissent une personne ayant été prise pour cible en ligne.
La prévention et la lutte contre la violence basée sur le genre sont au cœur des efforts mis en œuvre par le gouvernement américain pour faire progresser les droits de la personne et l’égalité des sexes dans le monde, a indiqué Geeta Rao Gupta, l’ambassadrice itinérante des États-Unis pour les questions relatives aux femmes dans le monde, lors de la conférence « Les femmes donnent la vie », qui s’est tenue à Kigali au mois de juillet.
« La violence sexiste n’est pas seulement un frein pour les femmes et les jeunes filles, porteur de graves conséquences pour leur santé, leur bien-être et leurs perspectives économiques », a déclaré Mme Rao Gupta, précisant que la violence basée sur le genre sévit dans tous les pays et à tous les niveaux de la société. « C’est aussi un frein pour notre économie mondiale et notre société. »
Selon les Nations unies, la violence basée sur le genre peut être sexuelle, physique, mentale et économique, et être infligée en public ou en privé. Elle comprend également la coercition, la manipulation et les menaces de violence.
La violence de la part d’un partenaire intime ; le mariage d’enfants, le mariage précoce et le mariage forcé ; la mutilation génitale féminine ou l’excision ; la traite aux fins d’exploitation sexuelle ; l’infanticide des filles ; et le crime d’honneur sont tous des formes de violence basée sur le genre.
L’OMS signale dans un rapport de mars 2021 qu’en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, la violence sexiste est infligée le plus souvent par un partenaire intime, mais ajoute que cette forme de violence demeure élevée dans toutes les régions du monde.
En outre, « les personnes qui font face à plusieurs types de discrimination en même temps courent un risque accru de subir de la VBG ; c’est pourquoi nous essayons vraiment d’adopter une approche intersectionnelle dans notre travail », explique à ShareAmerica la principale directrice adjointe du Bureau des questions relatives aux femmes dans le monde, Katrina Fotovat. « Par exemple, les femmes en situation de handicap sont quatre fois plus susceptibles que les autres femmes d’être victimes de violences sexuelles. »
En plus de mettre à jour la Stratégie des États-Unis pour prévenir et répondre à la violence basée sur le genre dans le monde*, le département d’État œuvre également avec d’autres organismes du gouvernement américain ainsi qu’avec le secteur privé afin d’appliquer une approche de la lutte contre la VBG qui soit axée sur les survivantes. Il s’agit, notamment, de :
Par ailleurs, le département d’État soutient des efforts visant à montrer aux leaders communautaires comment ils peuvent plaider en faveur de l’élimination de la violence sexiste.
« Une partie essentielle de notre politique étrangère et de nos efforts d’aide à l’étranger est de s’attaquer aux inégalités structurelles et aux normes sociales, fait remarquer Katrina Fotovat. Notre approche consiste à impliquer les hommes et les garçons dans les efforts de prévention à court et à long terme, et à outiller les jeunes gens pour qu’ils s’engagent au sein de leurs communautés, de façon à contester les normes de genre malsaines et à créer une société plus juste et plus pacifique. »
Et dans le cadre de la campagne 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre — un événement international organisé chaque année pour informer le public sur cette question — le Bureau des questions relatives aux femmes dans le monde encourage tout le monde à œuvrer pour cette cause au quotidien et à faire des recherches sur les organisations locales à soutenir.
« Nous avons besoin de personnes de tous les milieux et de toutes les appartenances pour défendre l’égalité des sexes, affirme Katrina Fotovat. La VBG est vraiment une question de droits humains qui nous concerne tous. »
*en anglais
Mise à jour d’un article du 21 novembre 2022.
En 1913, Susan La Flesche Picotte, première Amérindienne diplômée de médecine, ouvre un hôpital dans la réserve Omaha, dans le nord-est du Nebraska. C’est une région qu’elle connait bien, la parcourant depuis des années pour y soigner ses patients, des Amérindiens comme des Blancs.
Bravant les intempéries, La Flesche Picotte fait souvent des journées de 20 heures. « Mes horaires de travail commencent et finissent n’importe quand, le jour comme la nuit », a-t-elle un jour expliqué*.
L’hôpital, le premier établissement médical sur des terres amérindiennes à ne pas être financé par le gouvernement américain, témoigne du dévouement de cette médecin pour sa tribu et pour les populations environnantes.
Née dans la réserve Omaha en 1865, La Flesche Picotte a décidé de faire des études de médecine après avoir assisté au décès d’une Amérindienne qu’un médecin blanc avait refusé de soigner.
Elle a été admise au Women’s Medical College of Pennsylvania, à Philadelphie, l’une des rares écoles de médecine aux États-Unis ou ailleurs qui acceptait des femmes à l’époque.
Elle obtient son diplôme en 1889, un an en avance et en terminant première de sa classe, indique le Service des parcs nationaux des États-Unis. À 24 ans, elle retourne dans la réserve Omaha et y devient la seule prestataire de soins médicaux auprès des habitants. Elle s’engage également contre les crises de santé publique qui frappent ses compatriotes amérindiens, notamment la tuberculose et l’alcoolisme.
« Je me battrai toujours avec force et détermination, même si je dois le faire seule », a-t-elle déclaré. La Flesche Picotte est décédée en 1915. L’hôpital qu’elle a fondé* est aujourd’hui un musée qui porte son nom.
*en anglais
Les États-Unis pleurent la mort de Rosalynn Carter, décédée le 19 novembre à l’âge de 96 ans. Épouse du 39e président des États-Unis, Jimmy Carter, Rosalynn a été Première dame de 1977 à 1981. On se rappelle son engagement en faveur de la recherche sur la santé mentale et l’égalité des droits, pour ne citer que ces causes.
« Rosalynn Carter incarnait l’espoir, la gentillesse et une volonté inébranlable de faire tout ce qui était en son pouvoir pour répondre aux besoins les plus criants de notre société », a déclaré le président Biden*.
Aux États-Unis et dans les ambassades américaines, les drapeaux seront mis en berne en son honneur du 25 novembre jusqu’au coucher du soleil le 29 novembre, jour de son enterrement. Rétrospective en photos de la vie de cette Américaine extraordinaire.
L’ex-Première dame visite un internat à New Delhi, le 2 janvier 1978.
Rosalynn Carter, à droite, avec le président Jimmy Carter, deuxième à partir de la gauche, le Premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau et son épouse Margaret Trudeau à la Maison-Blanche, le 21 février 1977.
Le 7 février 1979, la Première dame fait une déposition au Congrès sur la nécessité d’améliorer les soins de santé mentale. Elle est la deuxième Première dame à témoigner devant le Congrès, après Eleanor Roosevelt.
Rosalynn Carter (à droite) et le président Carter reçoivent le président mexicain Jose Lopez Portillo et son épouse, Carmen Romano Lopez Portillo, le 14 février 1979.
Pendant des dizaines d’années, Rosalynn Carter et son époux ont soutenu l’association Habitat for Humanity, qui construit des logements salubres et abordables dans plus de 70 pays. Ci-dessus, le couple travaille sur un projet d’Habitat à Memphis, Tennessee, le 2 novembre 2015.
*en anglais
Keith Harper est convaincu que son héritage amérindien est un atout pour représenter les États-Unis à l’étranger.
« L’avantage extraordinaire que nous avons aux États-Unis, c’est notre diversité », a-t-il déclaré lors d’un événement organisé le 15 novembre au Musée national de la diplomatie américaine* du département d’État des États-Unis, en l’honneur du Mois du patrimoine amérindien.
Keith Harper, qui est citoyen de la nation Cherokee, a représenté les États-Unis au Conseil des droits de l’homme des Nations unies de 2014 à 2017. Premier Amérindien à être nommé ambassadeur, il faisait partie d’une délégation américaine à l’ONU qui comprenait également des ambassadeurs d’origine africaine et asiatique. « Aucun autre pays n’était doté d’une telle représentation à Genève », s’est-il félicité.
Les capacités considérables dont disposent les États-Unis pour promouvoir les droits de la personne et le développement durable dans le monde mettent le pays dans l’obligation d’exercer son influence avec humilité et équité, a-t-il toutefois souligné. « Le fait d’être Amérindien vous donne un certain nombre d’outils, en tant que diplomate représentant la seule superpuissance au monde », a-t-il ajouté.
Pendant son mandat, la diversité de la délégation américaine a souvent permis de briser la glace avec les diplomates d’autres pays, a noté l’ambassadeur, en précisant que certains n’avaient jamais rencontré d’Amérindien. À l’ONU, où les avancées se produisent souvent lentement, les liens qui favorisent la communication peuvent déboucher sur des compromis.
« Nous cherchons constamment à forger des alliances, a expliqué M. Harper. Et plus on peut établir des liens plus profonds, en tête-à-tête, avec quelqu’un, quelles que soient les origines de la personne ou pour quelque raison que ce soit, plus il sera facile de trouver un terrain d’entente et d’avancer vers ses objectifs à soi. »
« La diplomatie repose sur les relations, a-t-il ajouté. Nous sommes tous des êtres humains, tout simplement ; vous représentez votre pays, et je représente le mien. Nous ne serons pas d’accord sur tout, mais travaillons pour faire avancer les choses », a résumé l’ambassadeur.
Veiller à ce que le gouvernement américain reflète la diversité de l’Amérique est une priorité permanente. Après avoir pris ses fonctions en janvier 2021, le président Biden a affecté à des postes de haut niveau au sein de l’exécutif près de 1 500 personnes issues de groupes minoritaires auparavant sous-représentés.
*en anglais
Que font les Américains à Thanksgiving pendant que leur dinde, plat incontournable de cette fête traditionnelle aux États-Unis, cuit au four ? Eh bien, beaucoup allument la télé pour regarder le défilé de Macy’s. Des millions d’autres vont même jusqu’à renoncer au confort de leur canapé pour profiter des festivités en personne, à New York.
Tom Turkey (ci-dessus) est le char le plus célèbre du défilé. Parrainé par la chaîne de magasins Macy’s, c’est toujours lui qui ouvre les festivités. Découvrez, en photos, un bref historique de ce grand rendez-vous annuel :
La première Macy’s Thanksgiving Day Parade a eu lieu en 1924. Au départ, les organisateurs faisaient défiler des animaux du zoo de Central Park. En 1927, ils ont décidé de les remplacer par de gros ballons d’hélium en forme d’animaux*, de quoi leur simplifier la tâche, c’est certain.
Aujourd’hui, le défilé attire à New York 3,5 millions de personnes, et des millions de spectateurs suivent les festivités sur leur petit écran. Une kyrielle de chars, de ballons géants, de clowns, de fanfares, d’artistes et de célébrités défilent dans les rues de la ville sur un parcours de 4 kilomètres.
Ci-dessus, des personnes déguisées portent Andy l’alligator, en 1933.
Dans les premiers temps, les chars étaient décorés à l’image des vitrines de Noël du magasin Macy’s, sur le thème de comptines populaires comme Little Miss Muffet (photo de gauche). Avec l’aide de Walt Disney et de Tony Sarg, un marionnettiste américain d’origine allemande qui était aussi le directeur artistique du défilé, Mickey Mouse a fait son grand début parmi les ballons géants du défilé en 1934. Sur la photo, le personnage haut de 12 mètres est escorté par 25 figurants déguisés, évidemment, en Mickey et Minnie.
À l’origine, les dirigeants de la chaîne Macy’s avaient organisé le défilé pour attirer des clients dans leur magasin principal situé sur 34th Street. L’idée leur avait été suggérée par leur personnel, composé en grande partie d’immigrants européens inspirés par les festivals auxquels ils assistaient sur le vieux continent. En 1924, les employés ont pris part au premier défilé, déguisés en clowns, en cow-boys, en chevaliers et en d’autres personnages.
Les clowns, comme celui-ci, lors du défilé de 1949, ont toujours abordé la foule le long des rues, pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Chaque année depuis 1957, les danseuses de précision de la compagnie new-yorkaise The Radio City Rockettes se produisent au défilé. Les Rockettes ont présenté leur célèbre « kickline » (danse synchronisée avec le pied en l’air) à de nombreuses occasions, y compris devant des soldats, à l’étranger, pendant la guerre et lors d’investitures présidentielles. Ici, elles exécutent une chorégraphie lors du défilé de 2014.
Chaque année, des fanfares lycéennes et universitaires des quatre coins des États-Unis prennent part à la fête, après avoir été invitées par le Comité de sélection des groupes de Macy’s. Pour présenter leur candidature, les fanfares doivent fournir des extraits vidéo de leurs prestations passées lors de mi-temps de matchs ou à des compétitions. Cette année, le défilé mettra en vedette neuf fanfares.
Ici, la fanfare de West Virginia University avance sur Sixth Avenue lors du défilé de 2016.
Des chars et des ballons géants défilent sur l’avenue Central Park West en 2021, dont Grogu (alias Bébé Yoda), le personnage de la série télévisée The Mandalorian, et Snoopy, le personnage de la BD Peanuts, qui est à ce jour le ballon géant le plus ancien du défilé.
Le défilé a lieu le jour de Thanksgiving. Mais la fête a été interrompue pendant trois ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée américaine ayant besoin d’hélium (utilisé dans les grands ballons flottant au-dessus du défilé) et de caoutchouc (utilisé dans les pneus des véhicules du défilé) pour l’effort de guerre. En 2020, les festivités ont eu lieu malgré la pandémie de COVID-19, mais sans spectateurs le long du parcours.
Le défilé invite régulièrement des artistes célèbres, du chanteur de 96 ans Tony Bennett à l’actrice-chanteuse de 26 ans Zendaya. En 2021, les participants au défilé ont pu à nouveau être applaudis par des spectateurs sur place. Sur la photo, le musicien récompensé par un Grammy et un Oscar, Jon Batiste, salue la foule depuis un char décoré aux couleurs de l’État de Louisiane.
Depuis les années 1860, Macy’s embauche des acteurs déguisés en père Noël pour accueillir les enfants dans son magasin phare. Et dans le film de 1937 Le Miracle sur la 34e rue, la chaîne de magasins joue un rôle important, puisque l’un des personnages principaux, une jeune employée de Macy’s, recrute sans le savoir le vrai père Noël, qui se fait appeler Kris Kringle, pour animer son magasin.
Dans les premières années, le défilé s’appelait Macy’s Christmas Parade (le défilé de Noël de Macy’s). Et bien que l’accent ait été mis sur le jour de Thanksgiving ces dernières années, la tradition veut que les festivités se clôturent toujours par l’arrivée du père Noël pour inaugurer la saison des fêtes. Beaucoup d’enfants regardent le défilé jusqu’à la fin dans l’espoir d’apercevoir le père Noël, toujours très chaleureusement applaudi par la foule à New York.
*en anglais
Mise à jour d’un article publié le 17 novembre 2022.
C’est un indispensable de Thanksgiving dans la famille de Jeneba Ghatt : le riz jollof, un plat importé de Sierra Leone, qui s’est fait une place bien au cœur de cette tradition américaine.
L’année dernière, sa mère était malade et n’a pas pu préparer le fameux plat, composé de riz à la sauce tomate avec du ragoût de bœuf, de poulet ou de poisson. Autant dire, pour la famille, que la fête était un peu gâchée.
C’était comme si « on avait raté Thanksgiving parce qu’il n’y avait pas de riz jollof », raconte Jeneba, qui a émigré de la Sierra Leone aux États-Unis quand elle était enfant et vit maintenant dans une banlieue du Maryland, près de Washington.
Mais depuis, Jeneba a appris à cuisiner le riz jollof. Elle en servira cette année, aux côtés de la traditionnelle dinde de Thanksgiving, pour le plus grand plaisir de son mari, de ses enfants et de ses trois frères et sœurs. « Ce plat, c’est chez nous, c’est familier, c’est la famille », confie-t-elle.
Beaucoup d’Américains comme Jeneba intègrent des recettes de leurs terres ancestrales dans leur repas de Thanksgiving. Certaines familles américano-chinoises préparent de la farce au riz gluant*, tandis que des familles américano-mexicaines servent des tamales*.
Nataliya Mikhnova, elle, apporte du bortsch ukrainien, une soupe de betteraves, aux repas de Thanksgiving. Sa famille et elle ont été invités à deux repas l’an dernier. C’était la première fois qu’ils fêtaient Thanksgiving depuis leur installation aux États-Unis à la suite de la deuxième invasion de l’Ukraine par la Russie au début de 2022.
Nataliya dit avoir beaucoup apprécié le mélange de cultures de son premier Thanksgiving dans un nouveau pays. Sa famille est arrivée au repas en habits ukrainiens et a appris à préparer des mets traditionnels américains pour Thanksgiving, fête lors de laquelle les Américains expriment leur gratitude pour les bienfaits de la vie.
« C’est une fête familiale chaleureuse, déclare-t-elle. Cette célébration convient bien à notre situation actuelle parce qu’il y a beaucoup de choses pour lesquelles on est reconnaissants. On est en sécurité. »
Chez Rosemarie DeLuca, c’est l’Italie qui influence depuis longtemps les repas de Thanksgiving. Son père refusait de manger de la dinde ou autre volaille, ayant été forcé de manger du poulet cru pendant son service à l’étranger dans l’armée, dans les années 1950. Alors pour la famille, le « jour de la dinde » est devenu celui des lasagnes !
En se basant sur les souvenirs qui lui restaient d’une recette utilisée par ses ancêtres à Naples, la grand-mère de Rosemarie superposait de délicieuses couches de pâtes et du fromage, y ajoutant des saucisses et des boulettes de viande, le tout arrosé d’une sauce maison.
Puis la recette s’est passée de mère en fille. Mais en raison des allergies au gluten, la famille de Rosemarie réserve les lasagnes seulement pour les grandes occasions, quand tous ses frères et sœurs sont présents à Thanksgiving. Quant à la dinde, Rosemarie a tout de même eu l’occasion d’en manger pendant son enfance, chez ses amis, mais elle était fière de sa tradition de Thanksgiving : « On se trouvait cools. On est Italiens. Nous, on mange des pâtes. »
*en anglais
Par jdavis | 31 août, 2018 | Catégories:
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