Exercice du droit à la liberté d’expression en République démocratique du Congo

Les Etats-Unis sont préoccupés par le harcèlement et la détention d’activistes pacifiques et de leaders de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC), comprenant les personnes détenues dans le cadre de la grève générale de cette semaine.

Ces détentions étouffent la libre expression des opinions politiques diverses et contribuent au rétrécissement de l’espace politique tout en sapant la crédibilité du gouvernement de la RDC au cours de la période électorale actuelle.

Nous avons fait part de nos préoccupations aux autorités de la RDC et nous appelons le gouvernement à respecter les libertés consacrées dans sa propre Constitution, qui a été promulguée il y a 10 ans. Nous appelons aussi la RDC à honorer ses obligations en matière de droits de l’homme internationaux et à libérer immédiatement toutes les personnes détenues ou, à tout le moins, leur accorder les protections et les garanties de procès équitable auxquelles elles ont droit.

Eriger en infraction la contestation et les manifestations constitue une violation de la Constitution de la RDC ainsi qu’une menace pour l’héritage que le   Président Kabila s’attache à bâtir.

Nous soulignons en outre qu’il faut que tous les acteurs politiques puissent exercer leurs droits pacifiquement et encourageons les leaders à s’abstenir de tout discours incendiaire qui incite à la violence.