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S’adressant aux dirigeants de la planète, le président Biden a déclaré que les États-Unis travailleraient avec tous les pays qui partagent la vision d’un avenir où les enfants mangent à leur faim, où les opportunités sont ouvertes à tous et où les conflits sont résolus de manière pacifique.
« Les États-Unis recherchent un monde plus sûr, plus prospère, plus équitable pour tous et pour toutes », a-t-il déclaré lors de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 19 septembre. « Nous savons que notre avenir est lié au vôtre. Et aucune nation ne peut relever seule les défis d’aujourd’hui. »
Le président a exhorté les pays à conjuguer leurs efforts pour lutter contre la crise climatique, promouvoir le développement, réduire l’insécurité alimentaire et combattre les maladies. Les pays doivent également protéger les valeurs fondamentales des Nations unies que sont la souveraineté, l’intégrité territoriale et les droits de la personne, a-t-il ajouté.
“The United States seeks a more secure, more prosperous, more equitable world for all people, because we know our future is bound up with yours. And no nation can meet the challenges of today alone.”
– @POTUS pic.twitter.com/OPmP7f8v07
— Ambassador Linda Thomas-Greenfield (@USAmbUN) September 19, 2023
En outre, son discours a été l’occasion de mettre en relief les mesures que prennent les États-Unis de concert avec leurs partenaires internationaux en vue de promouvoir un monde meilleur et plus sûr.
Joe Biden a préconisé davantage de réactivité, d’efficacité et d’inclusion au sein des institutions mondiales. Il a notamment salué l’admission de l’Union africaine en tant que membre permanent du Groupe des 20 (le forum économique mondial dit G20).
Le chef de l’exécutif américain a indiqué que son administration avait sollicité du Congrès des États-Unis l’octroi supplémentaire de 25 milliards de dollars pour accroître le financement de la Banque mondiale.
Les États-Unis et d’autres pays du Groupe des Sept (G7) comptent mobiliser des investissements publics et privés à hauteur de plus de 600 milliards de dollars pour le développement des infrastructures dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’ici à 2027, a rappelé le président. Les États-Unis ont déjà réussi à en mobiliser plus de 30 milliards.
À l’appui de son appel en faveur d’un investissement mondial plus poussé pour combattre la crise climatique, Joe Biden a cité les canicules aux États-Unis et en Chine. Il a également évoqué les incendies de forêt en Amérique du Nord et en Europe du Sud ainsi que les inondations dévastatrices en Libye.
L’année dernière, les États-Unis ont promulgué une loi qui représente le plus grand investissement jamais fait dans le monde pour lutter contre la crise climatique et promouvoir une économie mondiale fondée sur des énergies propres. De surcroît, ils collaborent avec le Forum des îles du Pacifique pour aider les pays à mieux faire face aux impacts du climat.
Si le monde est en bonne voie pour débloquer 100 milliards de dollars cette année pour faire progresser la résilience climatique dans les pays en développement, conformément à l’engagement pris dans le cadre de l’Accord de Paris, le président américain a fait observer que des investissements supplémentaires s’imposaient de la part des secteurs public et privé, en particulier afin d’épauler les nations confrontées aux pires effets du changement climatique.
Le président Biden a également lancé un appel en faveur de mesures pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable de l’ONU, qui visent à mettre fin à la pauvreté et à réduire les inégalités, tout en s’attaquant au changement climatique et en protégeant l’environnement.
Les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19 ont entravé le développement et aggravé une crise alimentaire mondiale, a expliqué Joe Biden. Depuis janvier 2021, les États-Unis ont investi plus de 100 milliards de dollars pour stimuler le développement, renforcer la sécurité alimentaire et lutter contre les maladies dans le monde entier.
Les pays doivent continuer de s’opposer à l’agression de la Russie contre l’Ukraine pour mettre fin à cette guerre brutale et injuste, et dissuader toute agression future, a insisté Joe Biden. « Si nous abandonnons les principes fondamentaux [de la Charte] des Nations-Unis pour apaiser un agresseur, y aura-t-il ne serait-ce qu’un État membre de cet organe qui puisse se sentir vraiment protégé ? », a-t-il demandé à ses homologues.
« Les États-Unis, en collaboration avec leurs alliés et partenaires des quatre coins du monde, continueront d’être solidaires des Ukrainiens courageux qui défendent leur intégrité territoriale, leur souveraineté et leur liberté », a affirmé Joe Biden.
À Madagascar, les habitants de Tsarazaza s’éclairent depuis longtemps à la bougie et à l’aide de panneaux solaires ou de générateurs. Cette commune agricole est située à 10 heures de route de la capitale Antananarivo. Du fait de son isolement, elle est coupée du réseau électrique national.
En novembre 2020, l’initiative Power Africa a déboursé — par le biais de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) — 1,2 million de dollars pour la création de mini-réseaux alimentant en énergie durable non seulement la commune de Tsarazaza, mais aussi d’autres collectivités rurales situées au centre de Madagascar.
Grâce à cela, Alfred Rajaonarivelo a pu rouvrir l’imprimerie qu’il avait fermée à cause des coûts trop élevés de l’entretien de ses panneaux solaires.
« On a attendu si longtemps, et finalement, ce n’est plus un rêve. C’est la réalité, explique cet enseignant à la retraite. L’électricité améliore notre quotidien. Je suis très heureux. »
À Madagascar, seul un quart de la population a accès à l’électricité. Les obstacles géographiques et le coût élevé de l’extension du réseau rendent difficile la construction d’infrastructures électriques dans les zones rurales. Certes, les mini-réseaux sont une providence pour fournir de l’électricité aux collectivités rurales, mais les promoteurs manquent souvent de financement pour installer ce type de systèmes.
Power Africa s’associe aux gouvernements, au secteur privé et aux organisations internationales de développement dans l’optique d’accroître l’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne. Les subventions accordées par ce programme américain permettent de financer le développement de mini-réseaux à Madagascar, grâce auxquels 1 500 foyers vont ainsi avoir l’électricité pour la première fois.
L’entreprise malgache Hydro Ingénierie Études et Réalisations (HIER), qui a bénéficié de l’aide de Power Africa, a déjà raccordé près de 800 foyers à l’énergie durable au moyen de mini-réseaux. HIER a sollicité une subvention à Power Africa pour l’installation de mini-réseaux dans les villes voisines de Tsarazaza et de Fandriana. L’entreprise avait auparavant construit une mini-centrale hydroélectrique qui fournit du courant à la commune de Morarano.
Avec les fonds octroyés par Power Africa, HIER a mis en place l’équivalent d’environ 17 kilomètres de lignes de transport d’électricité ainsi que 30 kilomètres de lignes de distribution à Tsarazaza et à Fandriana. L’entreprise a reçu l’équipement nécessaire à la construction du réseau de distribution en janvier 2023 et a terminé l’extension de la ligne en mai 2023.
Autre bénéficiaire d’une subvention de Power Africa, l’entreprise Autarsys s’emploie à raccorder à l’électricité trois communes de la région d’Atsimo Andrefana, dans le sud-ouest de l’île, à l’aide de mini-réseaux hybrides alimentés à l’énergie solaire.
Sahondra Razafindrakaza, une agricultrice dont le panneau solaire ne fonctionne plus, se réjouit à l’idée de pouvoir bientôt avoir l’électricité. Elle pourra enfin regarder la télé et écouter la radio, déclare-t-elle.
Du haut de ses 82 ans, Jaobelina Randriamanatsoa a élevé ses 11 enfants en s’éclairant à la bougie. Elle fait partie des habitants de Tsarazaza qui ont maintenant du courant. « Je suis très heureuse d’avoir l’électricité parce que je peux enfin regarder la télévision. »
Power Africa a publié une version* plus longue de cet article dans Medium.
*en anglais
Avant la guerre de la Russie contre l’Ukraine, Yurii Melnyk voyait sept patients par jour. Aujourd’hui, le kinésithérapeute exerçant à Lviv peut en traiter jusqu’à 30*.
Yurii Melnyk compte parmi les professionnels de la santé ukrainiens qui ont visité des établissements médicaux aux États-Unis au cours des 12 derniers mois. Lors de ces visites, des spécialistes américains et ukrainiens ont partagé leur expertise dans les soins aux militaires et aux civils.
Voici un aperçu de ces échanges, organisés par le Congressional Office for International Leadership avec le soutien du département d’État des États-Unis. La plupart des échanges comprenaient des visites dans des établissements médicaux gérés par le département américain des Anciens combattants (VA, Veterans Affairs).
En janvier, 14 Ukrainiens ont visité le centre de réhabilitation post-traumatique de Tampa. Cet établissement prodigue des soins intensifs aux militaires et aux anciens combattants qui ont subi de multiples blessures graves, par exemple des lésions cérébrales ou de la moëlle épinière et des amputations.
« Nous voulions que [les membres de la délégation ukrainienne] repartent avec des connaissances fondamentales* sur ces blessures catastrophiques […] et qu’ils sachent que dans bien des cas les situations s’améliorent, que ça ira mieux », a expliqué Steven Scott, chef du service de médecine physique et de réadaptation de l’hôpital, dans une interview à la radio publique WUSF.
Taras Voloshyn faisait partie du groupe de cinq médecins ukrainiens qui ont visité des hôpitaux* à Baltimore. Il a fait remarquer qu’un bon nombre de ses patients étaient atteintes de lésions dues à des explosions. « Nous essayons de sauver leurs membres », a-t-il ajouté.
Kritis Dasgupta, médecin à l’hôpital MedStar Good Samaritan de Baltimore, s’est félicité de l’occasion d’échanger avec des professionnels de la santé.
« C’est un honneur pour nous de montrer ce que nous faisons, de partager avec eux notre expertise dans ce domaine, d’apprendre leur façon de soigner et de leur donner des informations qui profiteront à tous les patients en Ukraine », a-t-il souligné.
Dans le Midwest du pays, le Century College de White Bear Lake et la Fondation Protez de Minneapolis ont dispensé une formation* sur les prothèses à 20 professionnels de la santé ukrainiens.
« Ce n’est pas l’expérience qui nous manque, mais on veut en savoir encore plus pour nos patients », a souligné Olha Shchehliuk, qui assure des soins de rééducation à Kyiv.
Une mission que comprend parfaitement Yakov Gradinar, lui-même originaire d’Ukraine et fondateur de Protez. « Ce qui est très important pour nous, c’est d’apporter toute l’aide qu’on peut », a-t-il déclaré.
Au Texas, enfin, huit professionnels de la santé ukrainiens se sont rendus au centre hospitalier pour anciens combattants* de San Antonio en mai.
Serhii Kolisnyk, un médecin de Vinnytsia, et ses collègues ont visité le laboratoire de prothèses et discuté des thérapies récréatives.
« Nous avons une population nombreuse, et il n’y a pas une famille, pas un enfant, pas une femme, pas un combattant qui soit exempt de stress post-traumatique », a-t-il soupiré.
« Cette expérience s’est révélée très bénéfique et fructueuse pour nous parce que nous avons affaire à beaucoup de traumatismes complexes, comme des lésions de la moelle épinière, des lésions cérébrales traumatiques, des brûlures et des cas de cécité », a expliqué Serhii Kolisnyk.
La guerre fait 300 amputés par jour*, selon Tetiana Lomakina, conseillère présidentielle de Marioupol, qui faisait partie de la délégation.
À la fin de la visite de la délégation, les Ukrainiens ont chanté leur hymne national à leurs hôtes américains.
« J’ai beaucoup d’admiration pour vous et votre pays, et nous espérons vous avoir aidés, non seulement par les connaissances que nous avons transmises, mais aussi par le partenariat et l’amitié* qui sous-tendent la création de ce programme », a témoigné Julianne Flynn, directrice exécutive de l’hôpital South Texas VA.
*en anglais
Ce qui s’est passé au Pakistan en 2022 illustre clairement la portée de la crise climatique. À la suite des inondations en 2022 qui ont coûté la vie à au moins 1 700 personnes, détruit des millions d’habitations et décimé de vastes étendues de terres agricoles, les États-Unis ont fourni plus de 215 millions de dollars d’aide au titre des secours aux sinistrés.
En réalité, aucun pays ne peut faire cavalier seul devant la crise climatique. C’est pourquoi les États-Unis et le Pakistan conjuguent leurs efforts dans le cadre de l’Alliance verte qu’ils ont conclue pour faire progresser la coopération dans les domaines de l’agriculture intelligente face au climat, des énergies renouvelables et de la gestion de l’eau.
Cette Alliance verte vise un autre objectif, à savoir promouvoir une croissance économique durable et inclusive en développant le commerce et les investissements bilatéraux et en créant de nouveaux emplois, de nouvelles industries et de nouvelles opportunités.
Des atouts qu’a soulignés l’ambassadeur des États-Unis au Pakistan, Donald Blome, lors d’un événement organisé le 6 juillet 2023 pour commémorer le partenariat entre les deux pays. « L’Alliance verte ne se limite pas à la volonté d’atténuer le changement climatique et la dégradation de l’environnement, a-t-il déclaré. Elle offre aussi au Pakistan de formidables opportunités économiques en reconnaissant que les choix écologiques s’avèrent de plus en plus rentables et que les marchés privés les exigent avec une fréquence accrue. »
L’Alliance verte se fonde sur le long passé de partenariat entre les États-Unis et le Pakistan. Les États-Unis ont investi dans l’électrification du Pakistan il y a plus de 50 ans, en construisant des barrages et des centrales hydroélectriques qui fournissent aujourd’hui encore une énergie fiable, efficace et propre.
Ces projets ont considérablement augmenté la capacité électrique du Pakistan, qui alimente aujourd’hui les foyers de plus de 50 millions de personnes. En outre, les barrages aident à prévenir les pénuries d’eau catastrophiques, à atténuer les effets des inondations et à accroître la productivité agricole.
L’un des projets prioritaires entrepris dans le cadre de l’Alliance verte a été la remise en état de la centrale hydroélectrique du barrage de Mangla, avec l’amélioration de sa capacité de production d’électricité à la clé, en collaboration avec le secteur privé et l’Autorité pakistanaise chargée du développement de l’eau et de l’électricité. Coût du projet mené à bien : 150 millions de dollars*.
Le barrage de Mangla est l’un des trois projets de rénovation de barrages pakistanais financés par les États-Unis.
Voici d’autres initiatives entrant dans le cadre de l’Alliance verte :
L’Alliance verte s’inscrit dans le partenariat de longue durée entre les États-Unis et le Pakistan. Dans les années 1960, les États-Unis ont soutenu la révolution verte au Pakistan, qui a permis d’accroître les rendements agricoles, d’améliorer les perspectives économiques des Pakistanais, de renforcer la sécurité alimentaire et d’augmenter l’espérance de vie.
En agissant face à la crise climatique avec innovation et dans un esprit de solidarité, l’Alliance verte illustre le pouvoir de l’action collective.
« Avec le recul de 75 ans d’amitié entre les États-Unis et le Pakistan, nous pouvons être fiers de nos réalisations, s’est félicité Donald Blome. De la révolution verte des années 1960 à l’Alliance verte entre les États-Unis et le Pakistan aujourd’hui, nous avons forgé un partenariat qui a surmonté de nombreux défis et qui en est sorti renforcé. »
*en anglais
La collaboration avec des partenaires internationaux pour résoudre les problèmes mondiaux est au cœur de la vision des États-Unis pour aboutir à un monde plus prospère et plus sûr pour tous, a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken.
« Au cœur de notre stratégie se trouvent le réengagement, la revitalisation et la réimagination de notre plus grand atout stratégique, à savoir les alliances et les partenariats de l’Amérique », a insisté le chef de la diplomatie américaine dans un discours de fond sur la politique étrangère, le 13 septembre, à Washington.
Antony Blinken a expliqué que les crises qui ont mis fin à la période de l’après-Guerre froide, notamment le changement climatique, l’insécurité alimentaire et la montée de l’autoritarisme, ne peuvent pas être résolues par un pays à lui seul, qui œuvre individuellement. Au lieu de cela, les États-Unis, en collaboration avec leurs partenaires, ont :
Voici des extraits du discours du secrétaire d’État :
Le 19 septembre, le président Biden s’adressera à ses homologues à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Il y a 75 ans, le 14 septembre 1948, le chantier du siège des Nations unies à New York était officiellement inauguré.
Quelques années plus tôt, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, 50 pays avaient fondé l’Organisation des Nations unies. Leur objectif : maintenir la paix et la sécurité dans le monde, et améliorer la coopération entre les pays. Face à la dévastation causée par la guerre, les fondateurs auraient pu se focaliser sur ce qu’il y a de pire dans l’humanité, a commenté le président Biden. « Au lieu de cela, ils ont cherché ce qu’il y avait de mieux en chacun de nous, et ils se sont efforcés de construire quelque chose de mieux. »
Selon Benjamin Cohen, ancien secrétaire adjoint de l’ONU, New York — avec son importante population d’immigrés — représentait le lieu idéal pour accueillir le siège de l’organisation parce qu’à New York « des gens viennent de partout pour vivre en paix et en harmonie », expliquait-t-il dans une interview au New York Times à l’époque.
Chaque année en septembre, les dirigeants des 193 États membres de l’ONU convergent vers le quartier East Side de Manhattan à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies. Autant dire que la circulation aux alentours du siège devient frénétique. Mais les inconvénients en valent la peine, estime Thomas Pickering, qui a représenté les États-Unis à l’ONU au début des années 1990. « Les actions de l’ONU comptent encore », affirme-t-il. Selon lui, les séances de l’Assemblée générale peuvent façonner les opinions des dirigeants mondiaux, donner une légitimité au recours à la force et faire progresser la coopération en matière de protection des droits humains.
Cette année, la semaine de haut niveau de la 78e Assemblée générale des Nations unies commence le mardi 19 septembre. Joe Biden prononcera son discours à l’Assemblée ce jour-là.
Lorsqu’il a vécu aux États-Unis, Son Nguyen a vu les technologies des véhicules électriques évoluer rapidement et, conscient des problèmes de pollution de l’air au Vietnam, cela lui a donné des idées.
Après son retour au pays, il a lancé Dat Bike en 2019. L’entreprise vend des motos électriques à Danang, Hanoï et Hô-Chi-Minh-Ville. Et M. Nguyen s’intéresse également aux possibilités de recyclage des batteries électriques et d’alimentation de son usine par l’énergie propre.
Les véhicules électriques sont « la solution la plus directe et la plus efficace pour améliorer la qualité de l’air au Vietnam et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est », a-t-il affirmé dans une interview au journal Vietnam Investment Review* en 2022.
Au cours des 20 dernières années, la demande énergétique en Asie du Sud-Est a augmenté en moyenne de 3 % par an, selon le rapport sur les perspectives énergétiques pour 2022 de l’Asie du Sud-Est* publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Dat Bike est l’un des nombreux partenaires avec lesquels le gouvernement américain collabore pour répondre à cette demande croissante d’énergie propre. Les États-Unis travaillent également avec les constructeurs de véhicules électriques VinBus et VinFast ainsi qu’avec la plus grande entreprise publique d’électricité du Vietnam, dans l’objectif d’aider le pays à parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050.
Le projet Vietnam Urban Energy Security, de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), s’emploie à développer les véhicules électriques dans le pays. Il s’agit d’un des nombreux partenariats forgés avec le gouvernement américain et qui mobilisent des milliards de dollars dans le but de répondre à la demande croissante d’énergie propre dans les États membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).
Lancé en décembre 2021, le programme Smart Power (SPP) de l’USAID vise à réunir 2 milliards de dollars pour des projets d’énergie propre dans toute l’Asie du Sud-Est. En juin, le SPP a accordé une subvention de 3 millions de dollars au Center for Energy (ACE) de l’ASEAN afin de donner davantage de place aux énergies renouvelables dans les réseaux électriques des pays de la région.
« Ensemble, nous nous efforcerons d’accroître la production d’énergie propre et fiable, de réduire les inefficacités, d’améliorer la qualité de l’air et de faire progresser des projets d’atténuation du changement climatique », a déclaré en juin le directeur exécutif de l’ACE, Nuki Agya Utama. Le partenariat avec les États-Unis est « essentiel à la réalisation de nos objectifs régionaux d’ici 2025 », a-t-il ajouté.
Voici quelques autres partenariats américains qui font progresser l’énergie propre en Asie du Sud-Est :
Depuis 2016, le gouvernement américain collabore avec les pays du Bas-Mékong et d’autres États membres de l’ASEAN afin d’encourager les investissements dans les énergies renouvelables. Cette coopération a débouché sur l’installation de 10 000 mégawatts de nouvelle capacité énergétique, suffisamment pour alimenter près de 8 millions de foyers.
Au Cambodge, en Thaïlande et au Vietnam, la Mekong Sustainable Manufacturing Alliance de l’USAID a permis aux fabricants de textiles d’atteindre leurs objectifs de production en consommant moins d’énergie. Au Cambodge et au Vietnam, l’Alliance a soutenu l’installation de panneaux solaires, ce qui devrait permettre d’éviter ou de réduire la production de 68 000 tonnes d’émissions par le secteur de la fabrication de vêtements au cours des 15 prochaines années.
En mai, les États-Unis ont annoncé le financement d’une étude menée par PT Medco Power Indonesia dans l’optique de la création d’une centrale éolienne sur l’île indonésienne de Sumbawa. Le projet s’inscrit dans le cadre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) avec les États-Unis, le Japon et d’autres partenaires, et dirigé par l’Indonésie. JETP collecte 20 milliards de dollars pour accélérer le développement économique durable de l’Indonésie.
Depuis 2015, l’appui de l’USAID aux nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable dans ce pays a permis à plus de 3,3 millions de personnes de bénéficier de l’énergie propre. L’USAID a également mobilisé 1,62 milliard de dollars en investissements privés et publics dans ce type d’énergie, ce qui devrait améliorer l’accès énergétique de plus de 5,3 millions d’Indonésiens.
Les États-Unis soutiennent également la réalisation du projet d’énergie géothermique de Rantau Dedap et du projet hydroélectrique de Bayang Nyalo, tous deux situés sur l’île indonésienne de Sumatra. Rien qu’à Rantau Dedap, la centrale d’énergie renouvelable améliore l’accès à l’électricité de plus de 1,2 million de personnes.
En juin, l’USAID a annoncé l’octroi de plus de 1,16 million de dollars pour financer l’installation aux Philippines de toitures solaires, de nanogénérateurs et d’autres technologies d’énergie renouvelable. L’amélioration de l’accès à l’énergie permettra aux collectivités isolées des provinces de Cagayan et d’Isabela de mieux anticiper les catastrophes naturelles et de s’en remettre, explique l’USAID.
Ces subventions s’inscrivent dans le cadre du projet Energy Secure Philippines, lancé par l’USAID en 2021. En 2022, le programme a soutenu les premières enchères d’énergie renouvelable des Philippines visant à développer des projets qui répondent à la la demande croissante en énergie propre. Le ministère philippin de l’Énergie a attribué 18 contrats pour des projets d’énergie solaire, éolienne, de biomasse et hydroélectrique, qui représentent près de 7 % de la capacité énergétique du pays.
« L’énergie est la base de systèmes tels que le système bancaire, celui des télécommunications, des plateformes numériques, de la santé, de l’éducation et des transports, entre autres services », a souligné Michael Schiffer, l’administrateur adjoint de l’USAID, le 20 juin. « Nous attendons avec intérêt de travailler en partenariat avec les Philippines pour offrir un meilleur accès à l’énergie durable dans les collectivités éloignées, ce qui accroîtra la prospérité des familles à travers le pays. »
*en anglais
Un nouveau « quarter »* (pièce de 25 cents aux États-Unis) va mettre à l’honneur Celia Cruz, la « reine de la salsa » à la voix enflammée, aux costumes de scène éclatants et à la célèbre exclamation « Azúcar ! ».
La sortie de cette pièce, prévue pour 2024, s’inscrit dans le cadre du programme American Women Quarters de l’US Mint (l’administration des monnaies), qui rend hommage aux réalisations et aux contributions des femmes aux États-Unis. Celia Cruz sera la première femme afro-hispanique à apparaître sur la devise américaine.
Née à La Havane en 1925, la chanteuse immigre aux États-Unis en 1961 et se fait naturaliser après la prise de Cuba par le régime autoritaire de Castro.
Elle s’installe dans l’État du New Jersey, près de New York, où elle rejoint une large communauté d’immigrants des Caraïbes, à l’origine de l’explosion de la popularité de la salsa aux États-Unis.
Au travers de ses morceaux, Celia Cruz célèbre son identité cubaine et sa culture latino-américaine. Elle est l’une des rares femmes à connaître le succès dans le milieu de la salsa, traditionnellement dominé par les hommes.
La chanteuse devient aussi célèbre pour sa légendaire exclamation « Azúcar ! » (sucre, en espagnol) lors de ses concerts, un clin d’œil à sa culture cubaine, hommage aux Cubains d’origine africaine réduits en esclavage puis forcés de travailler dans les plantations de canne à sucre de Cuba.
Celia Cruz a enregistré plus de 70 albums, remporté trois Grammys et quatre Latin Grammys. Elle est décédée en 2003 dans le New Jersey à l’âge de 77 ans.
*en anglais
Un climat tempéré et un sol fertile créent des conditions idéales pour l’élevage de bétail et la production de fourrage près des rives du lac Hawassa, situé à 300 kilomètres au sud d’Addis-Abeba.
Pour autant, les petits exploitants établis à proximité du lac peinent à produire suffisamment de lait de qualité pour engranger des bénéfices réguliers.
« Le plus grand défi à venir est de rester à la pointe de la technologie agricole », insiste Eskender Yoseph, l’un des 39 agriculteurs éthiopiens qui ont eu accès à des équipements grâce à un partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). « Il faut qu’on innove beaucoup pour ne pas se laisser dépasser et maintenir la qualité de nos produits agricoles », ajoute-t-il.
En 2018, les activités de vulgarisation menées par l’USAID dans le cadre du programme Feed the Future Value Chain* (PDF, 1,3 Mo) ont permis de trouver à Hawassa des agriculteurs désireux de former et de guider d’autres personnes à l’utilisation des nouvelles technologies.
En 2021, l’USAID a fourni à Eskender Yoseph deux trayeuses portables pour son exploitation laitière, Anan. Désormais, la traite des vaches ne prend que 3 minutes, contre 10 auparavant, et le lait est produit dans des conditions hygiéniques.
Cette technologie lui a permis d’augmenter sa productivité, et il a formé d’autres agriculteurs de la région à l’utilisation de l’équipement. L’USAID a ensuite fait don de trayeuses à 31 autres éleveurs de la région.
En outre, l’USAID a mis des hacheuses à la disposition de 39 agriculteurs éthiopiens, dont Eskender Yoseph. Ce dernier les utilise pour hacher la luzerne, l’aliment riche en protéines qu’il cultive pour optimiser la production de lait de son exploitation.
Fort de l’appui de l’USAID, Eskender Yoseph a vu prospérer son entreprise, Anan Dairy. Il emploie 55 personnes qui se chargent de la production du fourrage, de la transformation des produits laitiers et de diverses tâches administratives, notamment dans les domaines de la finance, des ventes et de la distribution. Anan Dairy compte aujourd’hui 40 vaches laitières, 20 vaches taries, 20 génisses et 25 veaux. L’exploitation produit 1 000 litres de lait par jour.
Ayant l’esprit d’entreprise, Eskender Yoseph s’est mis à construire ses propres hacheuses, que l’USAID a achetées pour les vendre à d’autres éleveurs. Son ingéniosité a fait de lui un partenaire précieux pour l’USAID qui s’emploie à fournir un soutien technologique à d’autres petits agriculteurs à Hawassa.
Il a recours aux médias sociaux pour former d’autres agriculteurs, auxquels il enseigne la gestion du bétail et du fourrage ainsi que d’autres pratiques agricoles. En 2023, il a ainsi formé plus de 70 jeunes agriculteurs de Bahir Dar, d’Addis-Abeba et d’autres villes voisines. Des millions de personnes ont visionné sur YouTube et Telegram ses vidéos consacrées à l’élevage laitier.
Une autre de ses techniques : il transforme les bouses en engrais organique et, à l’aide d’un générateur, il se sert du biogaz capté pour alimenter son matériel agricole. Il espère étendre son activité agricole à la vente d’engrais organique afin d’aider d’autres agriculteurs à accroître leurs bénéfices et à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire en Éthiopie.
« Dans un rayon de 10 kilomètres, il y a plus d’un millier d’agriculteurs qui ont besoin d’engrais, explique l’entrepreneur. On veut leur en fournir, en collaboration avec l’USAID. »
Adaptation d’un article publié par l’USAID. Lire l’article de l’USAID* ici.
*en anglais
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