Le mois de l’histoire des afro-américains a débuté par une déclaration soulignant l’absence totale ou partielle du rôle joué par les Afro-Américains dans l’histoire des États-Unis dans l’enseignement, la presse ou les médias. De cela a été créé le Mois de l’histoire des Noirs, qui est une justice pour les Afro-Américains pour leur contribution à la société américaine. Son instigateur est un homme d’art nommé Carter G. Woodson, qui, en 1926, créa «The Black History Week», qui devint, en 1976 (année du bicentenaire des États-Unis), le «Black History Month».
Malgré la longévité du mois de l’histoire des afro-américains aux États-Unis, son introduction il y a trois ans en République démocratique du Congo par l’ambassade américaine à travers un concert gospel annuel a enflammé une histoire d’amour pour la musique, la narration et la célébration. Cet événement annuel attire plus de 1 200 personnes, dont des étudiants, des anciens, des parents et des citoyens ordinaires. Le Congo American Language Institute(CALI) nourrit cette chorale grace au clubs d’anglais allant des nouveaux apprenants d’anglais aux anciens qui aiment chanter.
Le concert de cette année comportait des chansons de Negro Spirituals au Gospel Hip Hop, de Sam Cooke à Kirk Franklin. Les étudiants et les anciens ont chanté leurs interprétations de ces chansons célèbres alors que le public applaudissait, chantait, louait et dansait. Chaque année, des étudiants congolais, jeunes et moins jeunes, parcourent les couloirs de CALI et lisent des articles sur des afro-américains célèbres et leur lutte pour l’égalité et leurs triomphes de persévérance. Les étudiants du programme Access, qui fournit des ressources aux jeunes économiquement défavorisés pour étudier l’anglais pendant deux ans, ont choisi un discours à réciter à leurs camarades de classe en fournissant une analyse de ce que cela signifie pour eux. Les participants ont été accueillis avec la signification du mois de l’histoire des afro-américains dans la culture américaine et sont venus assister à cet événement annuel organisé par l’ambassade des États-Unis. Aujourd’hui, il y a plusieurs chœurs de gospel locaux à Kinshasa qui chantent de la musique gospel américaine en anglais. Il est même de plus en plus courant d’entendre une chanson gospel américaine dans des dialectes locaux comme le lingala. Les Congolais commentent souvent les similitudes de leur lutte et les messages véhiculés par la musique afro-américaine.